Le mois saint de ramadan approche à grand pas. À l’accoutumée, c’est le moment idéal pour les commerçants guinéens pour hausser le prix des denrées de première nécessité.
En effet, cette situation préoccupe bon nombre de citoyens qui ne vivent que du jour au jour à Conakry. Leur souhait c’est que le prix connaisse une baisse.
Rencontrée au marché de Koloma, Ciré Doumbouya, vendeuse, rejette la responsabilité aux grands commerçants de Madina. «C’est les commerçants importateurs qui font par exprès pour fatiguer leurs concitoyens. Normalement, c’est le moment adéquat pour diminuer le prix, en tant que bon musulman. On prie Dieu pour qu’ils changent de mentalité », a-t-elle souhaité.
Quand les vendeurs grossistes augmentent le prix à la base, les détaillants seront obligés de suivre la même tangente. Abdoulaye Sow, marchand à Koloma, espère que cette fois-ci ce phénomène va connaître un changement positif.
À en croire Aminata Sylla, institutrice, c’est l’État qui refuse de jouer son rôle. «L’État doit contrôler les prix au marché. À l’approche de ce mois de pénitence, les autorités doivent tout faire pour normaliser les prix. Au niveau du dédouanement au port, en passant par les grossistes, jusqu’aux petits détaillants dans les quartiers. L’État guinéen est absent partout où le peuple a besoin de son apport », a-t-elle indiqué au micro de notre reporter.
À noter que le prix des produits est stable pour l’instant au marché, mais la crainte règne dans l’esprit des citoyens guinéens.
Pour maguineeinfos.com;
Alpha Muhammad