Ce mercredi 22 Septembre 2021, les fondateurs d’écoles et universités privées ont été entendus par le Président du CNRD. Venus parler du fonctionnement de l’enseignement au sein du secteur privé, ces acteurs de l’éducation ont égrèné une liste de préoccupations aux nouvelles autorités. Ils ont profité de l’invitation du chef de l’Etat pour évoquer de long en large les problèmes auxquels ils font face.
Quant aux fondateurs d’universités privées, l’orientation d’étudiants dans leurs institutions reste la demande la plus urgente. Après avoir expliqué leurs problèmes, ils espèrent être entendus et compris par le Colonel Mamady Doumbouya.
« Nous avons demandé le retour les étudiants guinéens dans nos institutions supérieures privées. Nous avons demandé aussi que le Gouvernement porte plus d’attention au domaine de l’enseignement privé en général parce que nous sommes partenaires à l’enseignement public. Le Président de la République nous a rassuré de son soutien et il nous a demandé de redoubler d’efforts. Nous sommes satisfaits parce qu’il y’a une oreille qui écoute. Vous savez que si vous n’êtes pas écoutés, vous ne pouvez pas avancer. On a l’espoir d’être écouté », a lancé Madame Tounkara Mariam Diallo, fondatrice de l’Université Mercure International.
A tour de rôle, ces responsables d’écoles et Universités saluent l’arrivée de Mamady Doumbouya à la tête de la Guinée. Ils estiment que c’est une nouvelle ère qui souffle, à laquelle le système éducatif doit connaître un changement progressif. Car, disent-ils, les problèmes étaient innombrables.
Dans autre angle de leurs interventions, les invités du chef de l’Etat ont également mis l’accent sur la subvention des institutions privées de formation. Un droit d’ailleurs reconnu par les lois du pays, selon l’un de nos interlocuteurs.
« D’abord je salue l’initiative, je pense que le Président du CNRD vient à point nommé, parce que le système éducatif guinéen a de sérieux problèmes. Donc les défis sont énormes, la réforme est nécessaire, puisque le système éducatif est la base de tout développement. La préoccupation majeure c’est de nous prendre en considération et ensuite nous appuyer dans le mode de fonctionnement. L’Etat doit nous subventionner, parce que le décret existe. Il faut que l’Etat nous subventionne. Mais l’Etat doit aussi nous aider dans la formation des formateurs. Il doit aussi nous aider à avoir des partenariats réels avec les entreprises, parce que nous formons pour les entreprises », a martelé Mamadou Teliré Bah, Directeur des Ressources humaines de l’université UNIC, Fondateur de l’Institut Supérieur des Sciences et Technologie.
Quant à Pathé Diallo, il plaide pour un lien sincère entre l’administration de l’enseignement supérieur privé et celui public.
« Nous avons posé des doléances. Nous avons sollicité la sécurisation des droits de propriété. La deuxième doléances concerne l’établissement de passerelle entre l’administration des institutions privées et la haute administration du public. La troisième doléance concerne prévision des parcelles dans tout projet immobilier d’envergure pour les institutions d’enseignement privé », invite le fondateur le Groupe Scolaire le Doudhal.
S’agissant de l’espoir porté sur des échanges, Mamadou Teliré Bah lui, dit observer l’évolution des choses avant d’apporter des appréciations. Mais, il dit tout de même avoir porté sa voix au chapitre pour mieux se faire entendre.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com