En dépit de la rouverture des frontières terrestres et la baisse du prix du litre du carburant à la pompe, les prix des denrées de première nécessité connaissent toujours la montée galopante habituelle. C’est un constat fait par maguineeinfos.com, à travers l’un de ses reporters.
Notre constat autour de certains marchés de Conakry révèle que les prix qui n’ont pas augmenté, restent toujours au même niveau, malgré la baisse du prix du carburant. C’est le cas du marché Lambagni, dans la commune de Ratoma.
« Nous on pensait que les choses allaient vite changer au niveau des marchés parce que là nous savons tous comment nous avons vécu ces derniers moments avec cette hausse des prix des denrées alimentaires qui était dûe à la fermeture des frontières, donc si avec tout ça le nouveau dirigeant a jugé nécessaire de venir secourir les citoyens, nous devons à notre tour rendre les choses plus faciles », estime t-elle.
Non loin, Hawa Sylla pense le contraire. Selon elle, diminuer les prix au marché doit être préalablement planifié.
« C’est vrai qu’il y aura de diminution mais si je particularise les choses, par exemple moi je prenais un sac d’oignons de 230.000 à 250.000 et aujourd’hui on nous dit de revendre ça à 150.000, ça sera une perte totale », réplique cette autre dame.
Dans ce domaine, les citoyens appellent les nouvelles autorités à faire appliquer leurs décisions afin de mieux règlementer le commerce en Guinée.
Adama Diallo