Ils sont nombreux ces jeunes Guinéens qui, par manque de travail conforme à leur formation à se donner à d’autres activités. Dans cette situation, d’autres préfèrent faire le Taxi-moto. C’est la réalité qu’on puisse tirer d’un constat faire par un de nos reporters.
Les jeunes rencontrés, estiment être plus ou moins satisfaits de cette travail, même s’ils souhaitaient avoir mieux. Fodé Bangoura, lui est diplômé depuis plusieurs années. Mais par manque d’emploi, il se lance dans ce travail, qui lui est aujourd’hui rentable.
« J’ai fini l’université en 2016, mais comme il n’ya rien qu’on fait pour les jeunes, je me suis lancé à conduire ça pour avoir un quelque chose », explique-t-il avant d’apprécier le revenu qu’il tire de la conduite de taxi-moto.
« Parfois je gagne avec ce tricycle, 200.000GNF par jour. La moto ne m’appartient pas donc quand je donne ma recette, le reste je garde ».
Hormis les diplômés, les élèves sont également dans cette activité, qui s’empare d’une bonne de la jeunesse.
« Moi je suis élève. Pendant les vaccances je prend la moto pour chercher le prix de mes fournitures. J’invite les jeunes à ne pas attendre l’aide des autres. Chacun peu faire comme nous par exemple pour les petits besoins. Donc ils n’ont qu’à faire ça », lance Mamadou Samba Sow.
Jean Kamano
