Sans aucun programme de société depuis son atterrissage forcé en politique il a dû faire appel à son instinct d’arnaqueur, l’instinct de survie à la casquette de petit communicant sans dignité pour être prêt à vivre de sa calomnie soldée de quelques jetons. Le prix de la bectante que lui jettent sur la figure d’autres ripoux de l’ancien régime putschiste mis en déroute et qui l’ont commis à faire sa sale besogne: la propagande malfaisante, née du désespoir de cause.
Cette dernière (la propagande), trompeuse parce que loin de satisfaire leur boulimie du pouvoir, les précipite chaque jour plutôt dans la boue, faisant de Makanera le strapontin et son clan, des hommes à la risée du monde. L’habitude à la vie dure et à force de transhumance, il arrive que le plus grand troubadour politique se résolve à perpétuer sa roublardise pour tenter de donner l’image d’un homme constant.
Raconter donc toutes les insanités du monde sur des hommes hors de tout soupçon comme Cellou Dalein Diallo, pour espérer toujours se faire plaire auprès du petit patron d’ancien président prisonnier, devient à cet égard la routine à faire au risque de perdre tout ce qui reste du gâteau à partager après avoir goûté l’amère chute d’un régime qui na désormais de place que dans la poubelle de l’histoire.
Makanera le débile affirme éhontément que « Dès que quelqu’un ne vote pas Cellou on dit qu’il n’aime pas les Peulhs. » Et d’ajouter sans sourciller cet autre mensonge sorti de sa bouche purulente
« Si on dit celui qui ne vote pas pour lui (Cellou) est contre l’ethnie, ça veut dire que les Peulhs sont contre toutes les ethnies de la Guinée », persiste à s’égarer ce politicard aux propos incendiaires dont il témoigne sa haine viscérale contre une ethnie qui a pourtant la force de composer avec toute les autres entités du pays nonobstant l’élan divisionniste qui a caractérisé les 11 ans de la gouvernance Condé. Gloire à Dieu ce régime odieux est derrière nous et ce qu’il en reste à l’image du brouillon de Makanera est trop sénile pour nuire désormais à tout un PEUPLE.
Mieux vaut se limiter là et passer à autres choses que de consacrer tout notre temps à répondre à un militant de dernière heure du RPC spécialiste du nomadisme politique : son métier de toujours.
JOACHIM BABA MILLIMOUNO,
vice coordinateur de la CellCom-UFDG