Le corps sans vie d’un jeune âgé d’une trentaine d’années a été découvert ce vendredi matin, dans le marigot qui sépare Matakaou de Madina Gnannou. Ce jeune de teint noir dont le visage est couvert de sang a été retrouvé au fond de l’eau par des citoyens qui ont immédiatement informé les autorités qui à leur tour, se sont immédiatement rendues sur les lieux.
Plusieurs objets dont un couteau sans manche ont été trouvés sur le jeune.
Selon le sous-préfet de Matakaou joint par notre correspondant dans la région, c’est à 7 heures du matin qu’il a reçu la nouvelle. Il explique les circonstances dans lesquelles ils ont trouvé le corps.
«On m’a appelé soi-disant qu’ils ont trouvé un corps dans le marigot qui se situe entre Matakaou et Madina Gnannou. C’est ainsi j’ai fait appel à l’hôpital et à la sécurité pour s’y rendre afin de voir si c’est vrai. On s’est rendu sur les lieux, effectivement on a trouvé le corps sans vie dans le marigot au fond de l’eau même, en bas du pont. Automatiquement, j’ai remonté l’information au préfet. A son tour, il m’a donné l’ordre de tirer le corps de l’eau. Quand on a tiré le corps de l’eau, on a trouvé que c’est un jeune âgé à peu près de 30 ans, de teint noir», nous a relaté Moriba Kalivogui, le sous-préfet de Matakaou.
Mais pour le moment, l’identité du jeune reste inconnue. Ce, en dépit que l’information soit distillée dans les villages voisins.
«Après l’autopsie, on a diffusé l’information dans les villages voisins, et dans la sous-préfecture voisine qui est Salambaldé, personne ne s’est manifestée pour dire qu’elle connait le jeune ou il est parent à tel», assure le sous-préfet.
Sur les raisons qui ont conduit à sa mort aussi, le flou demeure, malgré l’autopsie effectuée par un médecin.
«On a pas pu trouver les causes de sa mort parce qu’on a constaté que sa tête est un peu recouvert du sang, l’œil droit est percé, il y a une blessure au niveau de la nuque, le sang coule ainsi qu’à la bouche, c’est ce qu’on a constaté. Quand le médecin a continué l’autopsie, il a découvert un couteau sans manche dans sa poche, un caoutchouc, deux clefs, deux boucles d’oreilles», a fait savoir Moriba Kalivogui.
Le sous-préfet nous informe également qu’en dépit que l’identité de l’homme ne soit connue, il a reçu l’ordre de son hiérarchie de remettre le corps aux citoyens de Madina Gnannou pour procéder à son inhumation, parce que le corps ne faisait que se gonfler. En attendant, les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes de cette mort mystérieuse, affirme le sous-préfet.
Mamadou Aliou Diallo pour maguineeinfos.com