Sur sa page Facebook, Sékou Chérif Fadiga, ce parole-parole de l’UFDG puis qu’il s’agit bel et bien de cet individu sans vergogne en manque de repère, s’est effrontément attaqué à toute une communauté : le Malinké.

Folie ! Sékou Chérif Fadiga écrit : « Ce que les guinéens doivent savoir sur les motivations de cette junte militaire. A l’évidence, la junte militaire qui a pris le pouvoir en Guinée le 05 septembre dernier, ne serait pas venue aux commandes de l’État pour faire réparation des torts que le régime d’Alpha Condé aurait infligés aux guinéens, mais ils auraient perpétré le coup d’état pour seulement sauver leurs têtes, eu égard à la menace de liquidation qui pesait sur eux, au compte des clans rivaux qui se positionnaient pour la succession du régime en place. Depuis cette date, plusieurs conclaves ont eu lieu au niveau des ressortissants de la Haute Guinée pour que les nouvelles autorités n’entreprennent rien qui fera perdre le contrôle du pouvoir d’état à leur région, mais également pour qu’aucune action ne soit intentée pour déposséder ceux qui se sont rendus coupables des immenses détournements de deniers publics. Comme en 2010, la voix du Manden compte dans la conduite et la conservation du pouvoir. La composition du nouveau gouvernement obéit à cette démarche, confiant ainsi tous les postes stratégiques de commandement aux seuls ressortissants de la Haute Guinée. C’est facile de dire aux autres de se défaire de toute action allant dans le sens du repli identitaire, mais toutes les trois autres régions se font couillonner et seront surprises de l’issue de cette transition, si bien entendu, rien n’est fait pour déjouer ou déconstruire cette politique sectaire. C’est vrai que les trois autres régions ne sont pas préparées pour la guerre, puisque tous les centres de décisions de nos Forces de défense et de sécurité sont dans les mains des mêmes gens, cependant, il faut intégrer que le moment est venu de sonner la révolte pour qu’au sortir de celle-ci, nous nous respectons les uns et les autres. La Guinée ne doit plus fonctionner selon le bon vouloir des ressortissants d’une seule région. Ça marche ou ça casse ! »

On aurait un peu compris ce SDF en conflit permanent avec les règles de bien séance s’il se limitait aux faits de gestion du CNRD. Mais s’en prendre à toute une communauté dont le seul crime, si c’en est un bien sûr, est d’avoir l’un de ses fils aux manettes de notre patrimoine commun, ne peut passer sans réaction à la hauteur de la forfaiture du concerné. Laisser passer une telle maladresse verbale poussera ce déréglé mental à élire définitivement domicile dans la bévue.

L’autre n’a pas eu tort de dire que les cheveux blancs ne marquent que les ans, pas la sagesse. À son âge, un autre aurait réfléchit sept fois au moins avant de dire ou d’écrire quoi que ce soit sur sa page. Mais, comme on le dit souvent chez nous, un faux type reste un faux type. Il ne grandit ni ne change. À vrai dire, Sékou Chérif Fadiga est malade. Il a besoin d’être soigné, car un homme de son âge en pleine jouissance de ses facultés mentales ne saurait tenir des propos aussi irresponsables et va-t-en-guerre. Il faut sauver l’homme avant qu’il ne soit complètement irrécupérable.

Bref, si c’est ce fou du fou du village qui est chargé de porter la parole de l’UFDG, alors là ce Parti restera encore loin du pouvoir. Quand on cherche le pouvoir, on rassure tout le monde.

« La parole est comme l’eau, une fois versée, on ne la ramasse pas », a dit l’autre.

Par Sayon Mara, Juriste