Décidément, nombreux sont les acteurs politiques de l’opposition qui ne souhaitent pas une transition de longue durée. Ces politiques évoquent des raisons diverses sur cette position. Pour l’ancien premier vice-président de l’UFDG, une longue transition présente des risques à elle-même.
Sur des écrits lus sur sa page Facebook, le de l’UDRG évoque également des risques sur le plan économique, puisque selon lui, une équipe de transition n’a pas pour mission d’engager de gros projets dans ce secteur.
« La transition, son rôle principal, c’est de jeter les bases permettant aux régimes démocratiques qui seront installés par la suite pour continuer de travailler . Une transition qui dure devient un danger pour elle-même. C’est la raison pour laquelle il faut avoir une période optimale. Aller au delà de 2 ans et demi, c’est mettre la transition en danger parce que premièrement, sur le plan économique, vous n’avez pas la légitimité pour engager les réformes en profondeur », indique Bah Oury.