Ils ont choisis un mouvement spontané ce jeudi au centre-ville pour exprimer leur opposition à cette décision de se doter de plaques de fond noir distinctive de tous les taxi-motos.

Ces conducteurs de Kindia trouvent cette décision nationale irrationnelle et pénalisante car selon eux, ces plaques coûtent chères 210 mille francs guinéens et surtout, les contraignent à circuler seulement dans la commune urbaine.

En groupe scionnant les principaux axes de la commune urbaine, ces jeunes ont voulus paralyser l’ensemble des activités de leurs collègues qui, apparemment, n’étaient pas du même avis. Pendant quelques minutes, certains passagers se sont vus par force, débarqués des motos. Au même moment, un autre groupe de jeunes s’en est pris au siège du CADAC (service d’immatriculation) en saccageant les portes et fenêtres de l’édifice à l’aide de pierres. Les travailleurs du dit service ont eu le temps de se mettre à l’abri avant l’arrivée des forces de l’ordre qui ont procédés à l’interpellation de certains jeunes.

En réaction à cette colère, les responsables du CADAC estiment que ces jeunes sont tout simplement des perturbateurs et s’inscrivent en faux contre les allégations relatives à la limitation de la zone de circulation des taxis à plaques noires. Ces responsables soulignent qu’aucun mouvement ne freinera l’application de cette décision à Kindia.

Dans l’après-midi, une réunion d’urgence convoquée par le préfet a regroupé les responsables du CADAC, forces de sécurité et élus locaux pour je cite, trouver des moyens de faire respecter la décision.

Pour maguineeinfos.com;
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia