A l’occasion de la journée internationale de travail, plusieurs travailleurs et centrales syndicales ont manifesté leur joie ce mercredi, 1er mai au Palais du Peuple. L’accent est mis à profit de la volonté du gouvernement de ne plus s’immiscer dans le fonctionnement des organisations syndicales. Cette année, le thème retenu est ‘’l’avenir du travail, défis et perspectives’’.

Pendant cette fête dédiée aux travailleurs du monde entier, le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail a profité de l’opportunité pour faire savoir à toutes les centrales syndicales que connait la Guinée, l’interdiction du gouvernement de s’immiscer dans leurs affaires.
« La fête du travail qu’on célèbre ce jour 1er mai 2019 est marquée par des contradictions à l’intérieur des structures syndicales mais fidèle au respect de ses engagements internationaux, le gouvernement s’interdit de s’immiscer dans l’organisation et le fonctionnement des structures syndicales », a déclaré ce responsable de ce département. Et d’ajouter : « Il (gouvernement) invite les organisations syndicales au dialogue et à la résolution de leur problème à l’interne dans l’intérêt supérieur de leur corporation et le bénéfice des travailleurs guinéens ».

Aux dires de Lansana Komara, de 2010 à 2018, le gouvernement de la 3ème République a permis aux partenaires sociaux notamment à l’organisation syndicale d’avoir des acquis importants et significatifs entre autres l’instauration d’un salaire minimum interprofessionnel garanti, la création de deux institutions de protection sociale à savoir la caisse nationale de prévalence sociale et l’institut national d’assurance maladie obligatoire, la mise en place d’une grille axée sur les diplômes.

Il est à noter que le premier ministre, chef du gouvernement qui a été annoncé par les organisateurs n’a pas pris part à cet évènement.

Adama Bantignel Barry pour maguineeinfo.com