Le nouvel an vient de connaître son premier cas de viol à Kankan. C’est une fille de la 3ème année du groupe scolaire privé Soundiata Keïta sis au quartier Senkefara, situé  dans la périphérie de la commune urbaine de Kankan âgée de 9 ans qui a été violée dans l’enceinte de ladite école par le Directeur. Le fait s’est déroulé le lundi dernier, avant que le mis en cause ne soit mis aux arrêts.

Aussitôt, il a été présenté ce mercredi 12 à la presse par le chef d’antenne de l’OPROGEM de Kankan. Marié et père de 3 enfants, le présumé reconnaît les faits qui lui sont reprochés.

« Avant-hier dans mon établissement à 14 heures, on a libéré les enfants comme d’habitude. Mais j’ai passé voir les toilettes et je les ai trouvé sales. Je suis allé chercher un élève pour le nettoyage et j’ai rencontré la fillette. Elle est allée prendre de l’eau et le balai pour procéder au nettoyage pendant que moi j’étais assis dans ma classe. Quand elle a fini, je lui ai demandé de venir s’asseoir, elle a obéi et c’est là que j’ai pris ma main pour mettre dans sa culotte. Je sais que j’ai fait une faute et j’ai mal fait. Je demande pardon à la fillette, à ses parents, mes collègues, le fondateur de l’école. Après 3 ans de formation à l’ENI et 2 ans de fonction, c’est ma première fois de commettre une telle bêtise », confesse t-il.

Pour sa part, le chef de l’antenne régionale de l’OPROGEM promet que l’affaire sera transmise au parquet du tribunal de la première instance de Kankan.

« Le dossier sera déféré devant le tribunal de première instance de Kankan. Car ce qu’il a fait est un acte criminel. Les attouchements sexuels sur des mineurs sont aussi des crimes de viol », a lancé Commissaire Salah Deen Diallo.