Lutter par tous les mouens contre le blanchiment d’argent s’avère l’une des priorités phares du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent dont les membres ont tenu la 31eme réunion plénière de la commission technique ce jeudi,16 mai 2019 à Conakry.

La Guinée vote depuis un moment pour une gestion saine de ses ressources publiques cela en se mettant en ordre de bataille pour lutter contre les crimes économiques et financièrs de toute nature. Ce qui a d’ailleurs permis l’adoption de plusieurs lois notamment celles relatives à la prévention, la détection et la répression de la corruption et des infractions assimilées, la loi sur la gouvernance financière et celle sur la création du compte unique du trésor. Comme pour dire que l’éradication de la corruption sous toutes ses formes entre dans le plan l’administration guinéenne même si le chemin reste encore épineux. « Nous devons apporter une riposte appropriée en privant les terroristes de leurs moyens de subsistance et d’action par des cadres juridiques et institutionnels robustes ,efficaces de LBC/FT et régulièrement améliorés et renforcés par la coopération au plan national et international entre les acteurs impliqués, d’où la nécessité pour tous de prendre très au sérieux les exercices d’évaluations mutuelles afin que les REM soient objectifs, clairs et d’excellente qualité et qu’ils formulent des recommandations pertinentes en vue d’amener les pays évalués à le mettre effectivement en oeuvre.  » A déclaré Kimelabalou Aba,Directeur général du GIABA.

Le ministère guinéen de l’économie et des finances a un rôle assez important à jouer pour empêcher le blanchiment de capitaux qui peut facilement donner naissance au terrorisme. Déjà face à ce défis, le numéro de ce département qui a ouvert les activités de cette 31eme réunion plénière de la commission technique du GIABA,hausse le ton avant de revenir sur des stratégies pouvant servir de canal pour rendre efficace la lutte contre le blanchiment d’argent.  » Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme constituent aujourd’hui des formes de criminalité financière qui se développent parallèlement à l’interdépendance croissante de nos économies. Les avancées technologiques que nous connaissons en matière de communication favorisent la mobilité des capitaux et font ainsi naître de nouvelles opportunités pour blanchir de l’argent sale pour financer des activités terroristes. Ainsi force est de constater une recrudescence des crimes liés notamment à la fraude , la corruption, à la drogue,au trafic des armes et des migrants qui conduisent à des actes de blanchiment de capitaux et de financement d’activités terroristes de par le monde. Dans ce contexte, la lutte concertée contre le blanchiment de capitaux criminels et le financement d’activités terroristes devient un défis pour toute la communauté nationale et internationale y compris les nombreuses institutions et professions de plusieurs secteurs d’activités. » A commenté le ministre guinéen de l’économie et des finances,Mamadi Camara.

Il faut donc noter que ces activités du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent ouvertes depuis le 12 mai dernier et qui abrite plusieurs pays de la sous région,prendront fin le samedi prochain à Conakry.

Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed