Devant la presse ce vendredi, 17 mai 2019, l’Association des Cadres Ressortissants de Fria à Conakry, ont tenu une conférence à la maison commune des journalistes à Kipé. Le but de cette conférence était axé sur la situation actuelle de Fria suite aux évènements survenus les 13 et 14 de ce mois dans cette localité.
Dans cette déclaration, ces cadres ont affiché leur regret sur la gestion de la crise par le représentant du gouvernorat de Boké qui a autorisé l’intervention musclées des forces de l’ordre.
Pour le président de cette association, plusieurs négociations ont été entamées à cet effet. Selon lui, ce problème devrait être réglé à l’amiable mais malheureusement, il y a eu mal compréhension par certains représentants de la Région administrative de Boké. Une situation qui a finalement dégénérée dans la ville d’Alumine.
« Le dialogue pour un règlement pacifique de la crise était en cours et les principaux responsables notamment le maire, les coordinations régionales, les leaders religieux et la délégation des cadres de Fria venus de Conakry avaient fortement déconseillé l’intervention des forces de l’ordre car l’espoir était permis pour une sortie heureuse de la crise. Très malheureusement, le représentant du gouvernorat de Boké, M. Baba DRAME a compris autrement et a fait prévaloir la force provoquant du coup, une escalade de la violence dans la citée que nous déplorons vivement », a déclaré le président El hadj Moussa Conté.
Au cours de cette conférence de presse, les cadres ressortissants de Fria ont démenti des propos tenus par certains et se disent indignés pour des accusations qui ont été faites à l’encontre d’un de leur. « Devant cette situation, des personnes malintentionnées se livrent à distiller la confusion et l’amalgame à travers des propos tendancieux dénués de tout fondement. C’est pourquoi, l’A.C.R.F tient à démentir formellement et catégoriquement tous ceux-là qui pour des raisons obscures accusent un de nos ressortissants en l’occurrence Aboubacar Makissa Camara, Directeur national des impôts d’être à la base du soulèvement des femmes contre la préfète », a-t-il renchéri. Avant d’ajouter que : « cette accusation qui tend à ternir notre image nous indigne car, plus d’une fois l’A.C.R.F avec son fils Makissa ont milité pour la consolidation d’un climat de paix à Fria ».
Ces responsables ont lancé une invite à toute la population de Fria d’œuvrer comme toujours au maintien d’un climat favorable à la prospérité tout en évitant la violence sous toutes ses formes et privilégier le dialogue.
Pour maguineeinfos.com, Mamadou Adama Barry