Depuis plus d’une semaine, les stations de carburants de la commune urbaine de Kindia fonctionnent au ralenti. Sur les huit de la ville, aucune de ces stations ne fonctionne ces derniers moments à temps plein. Certaines restent même fermées pendant des heures, voire au-delà de 24 heures. Ces derniers jours, cette situation avait occasionné de longues files devant les rares stations opérationnelles laissant circuler au coup de folles rumeurs sur une éventuelle augmentation du prix par l’État.

Sur le marché noir, ces crises sont toujours les bienvenus. De 11 mille francs  guinéens, les prix sont passés à 12 voire même 13 mille francs par endroits. Face à ces spéculations, l’autorité administrative a comme dans un passé récent, interdit la vente du carburant dans les bidons. Une mesure violée par certains gérants et pompistes des stations.

Pour les propriétaires d’engins roulants, ce début de crise les oblige parfois à faire le tour de la ville pour se procurer de « l’or noir ».

Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com