Les assises nationales ont démarré sur l’ensemble du territoire national. Ces assises ont été lancées le samedi 9 avril 2022 à Conakry et devraient se dérouler dans tout le pays jusqu’au 29 avril prochain. Sauf que ces assises dites nationales ne font pas l’unanimité au sein de l’opinion. Interrogé ce lundi par nos confrères d’espace Foutah, le Président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne de Labé dit ne pas en être au courant du démarrage des activités dans la ville de Karamoko Alpha Mo Labé.

Baba Alimou Barry soutient que sa connaissance de ces assises se limite là où la préfecture a demandé à son organisation de fournir son représentant.

«Je ne suis pas informé comment les assises se déroulent ici à Labé puisque la préfecture nous avait demandé de présenter notre représentant mais depuis lors, nous ne savons plus rien de ce qui se passe», indique cet acteur de la société civile.

Mais, de quel œil perçoit-il alors ces assises qui ont été boycottées par de nombreux partis politiques? Le Président du CNOSCG-Labé y voit un flou.

«Il me paraît qu’ils ne se sont pas bien préparés parce que, quand on parle des assises nationales, c’est l’affaire de toute la population. Ça ne doit pas seulement être une affaire du Gouvernement. Donc, si ces assises se déroulent à Labé sans que personne ne soit informée, c’est que, rien de potable ne pourra sortir à l’issue de ces assises», a-t-il prédit.

Concernant le choix porté sur son ancien homologue au CNOSC comme président du conseil national de la transition, Baba Alimou estime que cela relève du pouvoir discrétionnaire du président de la transition comme l’indique d’ailleurs, la charte de la transition et que sa désignation à la tête du CNT est le résultat de son expérience dans le CNT lors de la transition de 2009-2010.

Mamadou Aliou Diallo pour maguineeinfos.com