Les faits sont maintenant clairs! Almamy Condé a bien été poursuivi pour détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent. Pris de peur après trois auditions à la Direction centrale des investigations judiciaires, l’ancien proche collaborateur d’Alpha Condé aurait pris la fuite depuis quelques jours pour échapper aux ennuis judiciaires. Mais comment a-t-il pu dribbler la Justice et les Services de Securité ? L’on ne saurait le dire pour le moment avec exactitude. Ce que l’on puisse clairement affirmé, c’est que le « puissant » fonctionnaire au Trésor public a disparu des radars. Ni à son bureau, ni auprès de sa famille, on ne sent le parfum d’Almamy Condé. Mais selon certaines de nos informations, ce complice des anciens dirigeants du régime déchu serait déjà du côté du Mali voisin. Il aurait comploté avec des agents des Forces de Défense et de Sécurité pour faciliter sa sortie du pays, via Siguiri afin qu’il descende à Bamako. Les enquêtes menées derrière l’argentier nous apprennet que son bureau au Trésor public reste fermé.

Après sa disparition, la Justice entend lancer un mandat d’arrêt contre l’actionnaire dans la Société AWAL-GUINÉE. L’on se rappelle d’ailleurs le forcing d’Almamy Condé à travers lequel il a extorqué ladite Société qui appartenait à Elhadj Mohamed Koné, avant le coup de force du bras droit d’Alpha Condé. Il avait finalement interdit l’accès à l’entreprise à Elhadj Koné principal actionnaire de AWAL-GUINÉE. Pour mieux valider l’expropriation de l’entreprise, Almamy Condé avait fini par investir d’énormes fonds appartenant à des anciens ministres d’Alpha Condé dans les actions de la Société, dont il finira par s’en accaparer. Étant « puissant » collaborateur du Président de la République au moment des faits, son coassocié n’a pu laver le petit doigt. Il a fallu l’arrivée du CNRD aux affaires pour que le dossier soit transmis à la Justice. Pire, il s’est servi du compte bancaire de la Société à laquelle il n’était qu’un actionnaire minoritaire, pour blanchir des milliards « détournés » des caisses de l’Etat afin de couvrir certains vautours.

 

Pendant qu’il reste introuvable, son téléphone est aussi injoignable. Les regards sont désormais tournés vers la Justice, qui a déjà le dossier sous la main.

La machine judiciaire se mettra t-elle à sa recherche afin de réparer les dommages et torts qu’il a causés à non seulement à l’investisseur Elhadj Mohamed Koné, mais aussi à l’Etat ? L’opinion sera édifiée dans les prochains jours.

Nous y reviendrons !