C’est une information qui a circulé par voie de presse. Et elle est en train de gagner du terrain sur les réseaux sociaux.  Des candidates au Baccalauréat unique session 2022 se plaignent d’attouchements sexuels. Les faits se seraient déroulés au centre d’examen Lycée Kipé, dans la commune de Ratoma. Face à cette information, notre rédaction a joint le Chargé de communication du Ministère de l’Enseignement pre-universitaire et de l’Alphabétisation.  À en croire Mamadi Sidiki Camara, son département n’a pas encore cette information. 

Au micro de maguineeinfos.com, le responsable de la cellule de communication du MEPUA a rassuré qu’il existe des numéros verts depuis le début des examens dans le cadre de la remontée des informations sur les dysfonctionnements constatés lors de ces examens. Mais jusqu’à date selon lui, aucune information sur des possibles attouchements sexuels des candidates dans les centres d’examens n’est parvenue à son département.

« Officiellement nous n’avons pas cette information. Nous n’avons pas été saisis par personne pour cela. Si c’est les médias on peut suivre, nous aussi par voie des médias d’accord.  Mais qu’on nous appelle comme le font plusieurs personnes depuis le début des examens jusqu’à maintenant, les numéros de téléphone sont disponibles. Nous ne croyons pas avoir reçu un appel, concernant les agissements de ce genre », a-t-il clarifié.

Concernant l’implication des forces de la défense et de sécurité dans le processus des examens, notre interlocuteur rappelle qu’il ne s’agit pas d’un fait nouveau.
Pour le cas des fouilles effectuées par des  hommes en uniforme, cela s’inscrit dans les règlements généraux des examens.

« Nos règlements généraux ont été très clairs là-dessus. Nous avons fait la vulgarisation à tous les niveaux. Cette année, il a été dit et indiqué que les fouilles se font à deux niveaux. Non seulement au niveau de la entées des centres d’examens où se trouvent placés les forces de sécurité pour empêcher la rentrée de téléphones ou autres objets interdits aux centres. Et si quelqu’un d’une manière ou d’une autre essaye de à s’échapper de ce côté, il est fouillé une deuxième fois devant la salle d’examen avant d’y être.  Donc ces deux fouilles là sont dans nos règlements généraux », a-t-il précisé.

« C’est une policière qui nous fouillait. Elle faisait entrer sa main dans nos caleçons, devant et derrière », ce sont pourtant les témoignages d’une candidate sur les ondes de la radio Fim Fm.

Yam’s Cheick Camara