Il n’est pas exagéré d’affirmer que la Guinée est le cimetière des mérites et le triomphe des médiocrités de tous genres. Sinon comment croire, au moment où des Etats se battent pour encadrer leurs fils et filles qui luttent à la sueur du front pour construire leur vie, que le notre s’arrange obstinément à clouer au pilori ses propres étoiles montantes ? On ne le dira jamais assez, un pays ça protège ses méritants, ça protège ses laborieux investisseurs, d’autant plus qu’on n’en a pas beaucoup.
A sa venue au pouvoir à la fin de la décennie ‘’90’’, le Président Olusegun Obasanjo s’est engagé à produire cent (100) hommes d’affaires compétitifs à l’échelle continentale. L’Etat qu’il dirigeait (le Nigéria), pour donner corps à cette volonté politiquement exprimée, avait consacré un accompagnement conséquent au secteur privé. Aujourd’hui le résultat est sans appel. Le secteur privé nigérian reste parmi les plus dynamiques du continent. L’agro-industrie, les transports, l’aéronautique, les hydrocarbures, sont notamment des secteurs qui, dans ce pays, brillent de mille éclats.
En revanche, l’Etat guinéen quand à lui s’évertue à enterrer vivant ses investisseurs, comme nous l’avons haut mentionné. Nous avons aujourd’hui des hommes d’affaires qui, en dépit de l’hostilité de l’environnement économique, se sont démarqués pour monter des affaires qui forcent l’admiration. Est de ceux-là, le patron du groupe SAM GBM, Monsieur Mamadou Antonio Souaré. A dire vrai, l’homme est parti quasiment de rien pour aboutir, non sans effort, à un dynamique et respectueux empire entrepreneurial. Quasiment tous les secteurs de la vie économique de notre pays connaissent sa participation. Ne parlons pas d’emplois créés à la satisfaction du guinéen ! Ne parlons pas non plus des nombreuses œuvres caritatives qu’il apporte au quotidien à nos compatriotes en détresse ! On exagère rien en affirmant que monsieur Antonio Souaré est un homme d’affaire respecté et respectable. La preuve vient d’être donnée par la structure Nouvelle Vision de l’Afrique (NOV’AFRIQUE). Antonio est sacré Meilleur Manager Africain 2022 parmi les 300 personnalités présélectionnées. C’est sans doute un prix qui, aujourd’hui, fait la fierté de tout bon guinéen. Grace à son mérite et à sa combativité les couleurs de notre drapeau flottent dans le monde entrepreneurial africain.
Mais le contraste vient du fait qu’au moment où l’Afrique commémore ce fils digne de la Guinée, les guinéens quand à eux s’obstinent à lui clouer le bec. Jamais le dicton selon lequel, nul n’est prophète chez soi, n’a autant eu tout son sens. Il n’est de secret pour personne que depuis un certain temps, une cabale s’est déchainée contre monsieur Souaré et ses affaires. Tout à commencé sous le régime défunt d’Alpha Condé. Et aujourd’hui le réseau s’est reconstitué peu à peu, malheureusement pour couper les vivres à son business. Retirer à cet homme le stade Général Lansana Conté de Nongo, Horoya AC, Guinea Gams et d’autres structures non des moindres pour le rayonnement desquels il s’est battu corps et âme est la pire des injustices. La cabale doit se ressaisir et savoir que le pays ne gagne rien à rabaisser sieur Antonio Souaré. Au contraire il a tout à gagner à protéger l’homme pour son apport considérable dans le développement socioéconomique de notre Guinée.

Par Mohamed Lamine Sylla
Journaliste et Analyste Politique
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