Depuis 2021, un bâtiment R+1 devant servir du tribunal Ad hoc pour le procès des évènement douloureux qui se sont déroulés au stade du 28 septembre en 2029 au temps du capitaine Moussa Dadis Camara, est en chantier. Tout tourne autour dudit bâtiment pour les autorités de la transition avant d’enclencher une chasse contre les accusés dans cette affaire.

Mais pour la présidente de l’association des victimes, parents et amis du 28 septembre 2009, il faut  encore plus de temps pour voir cette maison complètement terminée. Chose qui irrite davantage, les proches des victimes.

« Je suis allée visiter le chantier du tribunal Ad hoc qui doit abriter le procès du massacre du 28 septembre. Le chef de chantier m’a dit que dans deux (2) mois, le bâtiment sera prêt. Mais moi ce que j’ai constaté, cela n’est pas réel. J’avoue que ça va encore prendre du temps », a fait savoir Asmaou Diallo.

Les victimes membres de l’AVIPA, sont-elles au bout de leur patience ? Tout porte à le croire. C’est pourquoi, la présidente de cette association envisage de rencontrer les nouvelles autorités afin qu’elles soient bien situées sur l’évolution du dossier.

« On voudrait rencontrer les nouvelles autorités pour échanger avec elles et savoir si elles vont organiser ce procès de sitôt ou non, parce que dans quelques mois, nous allons commémorer les 13 ans de cet évènement douloureux. Nous voulons avoir une justice, une réhabilitation, des soins médicaux et une prise en charge. Car c’est l’Etat qui est responsable de notre sort. Le CNRD doit se prononcer sur le cas des victimes du massacre du 28 septembre » , a-t-elle lancé.

Selon un rapport accablant de l’ONU, plus de 100 personnes ont été tuées et des centaines de blessés ont été enregistrés lors des massacres du 28 septembre 2009 à Conakry.

Yam’s Cheick Camara