Il est unanimement reconnu que le temps constitue l’une des ressources fondamentale de toute entreprise ou organisation sociale, au même titre que le personnel, les finances. Le temps est une valeur marchande, rare, précieuse et précise. Comme tel, il doit faire l’objet d’une utilisation judicieuse, car << le temps perdu ne se rattrape jamais>>.

Or, pour certains agents de l’État, le temps est une valeur banale et le travail une activité de distraction. Une observation des comportements des agents publics en Guinée donne à penser qu’ils peuvent être confrontés à tous les problèmes possibles, sauf celui du temps. Pour eux, le temps est une valeur banale, infinie, imprécise. Cette conception est largement répandue dans les milieux professionnels publics et se traduit au quotidien par des attitudes qui frôlent l’inconscience et l’irresponsabilité.

Par Akim Bha