Ces derniers temps, l’actualité politique de la Guinée reste dominée par le dialogue autour de la gestion de la transition en cours. D’aucuns n’accordent pas de l’intérêt au débat initié par le gouvernement. C’est le cas de l’ANAD qui crie à un manque de sincérité dans le fond. Mais cette idée ne laisse pas les autorités sous silence. Le Président du CNT lui, comprend la logique de la classe politique.

Invité ce mardi soir dans l’émission Justice et Démocratie de la RTG, Dansa Kourouma soutient que l’Alliance nationale pour l’Alternance et la Démocratie s’inscrit dans une logique de decredibilisation de la marche des autorités.

« La préoccupation de l’ANAD a toujours été d’avoir un médiateur de l’extérieur. Parce qu’il faut créer la crise pour decredibiliser le processus. C’est une stratégie politique qu’on connaît, que tous les politiciens connaissent. Mais il faut quitter ce terrain, il faut être raisonnable. Nous devons construire ensemble, les bases d’un État démocratique. La decredibilisation du processus de dialogue ne date pas de cette transition. Il y a des acteurs qui pensent qu’ils sont eux seuls, l’électorat de la Guinée. On méprise les autres partis politiques et on veut directement discuter avec l’Etat sans savoir que le dialogue politique n’est pas politicien. C’est un dialogue qui implique aussi les religieux, l’administration publique, la société…. », a-t-il indiqué.

Adama Diallo