C’est autant cette grosse question que doit prochainement se poser tout bon guinéen, après cette sortie fracassante de l’honorable Mohamed Lamine Kamissoko, hier samedi 15 juin 2019, lors de l’AG du parti au pouvoir. Revenant sur cette problématique liée aux débats autour de la nouvelle constitution, ce député pense que les antennes qu’installe le FNDC à l’intérieur du pays, est une manière de formuler des groupes de criminels, en commun avec certaines forces armées, pour que le jour où ça va dégénérer dit-il, ce sont ces corps habillés qui prendront le contrôle de ce pays.

D’abord, au nom des autres responsables du bureau politique arc-en-ciel, Mohamed Lamine Kamissoko, a fait savoir qu’il est temps de passer à la sensibilisation et à la mobilisation des militants afin de passer au référendum. À en croire de nos jours ce député,toute sa préoccupation, est de voir tout le peuple de Guinée opté pour une nouvelle constitution.
« La plus importante des choses, il s’agit d’une nouvelle constitution. Si c’est moi qui va diriger ce pays, je vais conformément aux principes démocratiques et aux respect de la constitution. La démocratie dit, lorsqu’un phénomène de la nation se soumet à l’examen individuel et collective, chacun est appelé à se prononcer dessus. Alors l’expression là, passe par un acte qu’on appelle le référendum. Moi je suis de la majorité présidentielle et je m’autorise l’ensemble des forces acquises pour ma cause pour leur dire oui au référendum», a lancé l’honorable.

D’ailleurs, cet élu du peuple estime que toutes personnes qui ne va pas adhérer à ce projet de nouvelle constitution, est considérée comme criminel.
«Tous ceux qui acceptent de mettre les gens dans les rues pour dire non à la nouvelle constitution et qui refusent d’aller au référendum sont des criminels», a laissé entendre le député.

Depuis la publication de la liste de certains cadres du pays que le FNDC estime promoteurs d’une nouvelle constitution, les oppositions ne font que se manifester au niveau de la mouvance présidentielle. Touchant ce point, ce membre du bureau politique arc-en-ciel pense que ceci est une forme de violence de la part du FNDC. À l’entendre, ce front national qui s’oppose à toute initiative présidentielle, n’a reçu aucun agrément auprès de l’État guinéen. Mais, pourquoi ce front se permet d’identifier les gens et les mettre sur les réseaux sociaux, tout en décidant de s’attaquer à eux ainsi qu’à leurs bien?, S’interroge t-il.
« Un leader qui se permet de passer à des situations comme ça, suppose la violence. Cela est très claire et nette. Au moment où ce Front National est en train de mettre les structures sur toute l’étendue du territoire et qu’il se donne les mains avec tous les groupes de criminels pour s’attaquer aux citoyens et ainsi provoquer la panique, se met également en rapport avec certains groupes des forces armées, pour que demain quand il y aura des troubles, ces militaires prennent le pouvoir. Voilà ce que veux le front national», a avancé le doyen, même s’il n’a pas été pragmatique sur des preuve palpables afin d’appuyer ses propos.

Dans cette même lancée, ce député guinéen a averti la communauté nationale et internationale et aux différentes institutions présentes en Guinée, pour leur dire que le front national est en train de provoquer des troubles à l’avenir. Au cas où ce serait le cas selon lui, c’est ce même front national qui en subira les conséquences puisqu’il est déjà convaincu que le peuple de Guinée, dira oui à la nouvelle constitution.
« J’atire l’attention de tout le monde que si les forces politiques et sociales se déterminent à déstabiliser ce pays, il y a bien des acteurs internes et externes. Actuellement, des personnes étrangères sont très nombreuses dans les quartiers périphériques de Conakry. Parmi ces gens, il y a n’a qui se font passer pour des fous. Alors nous vous demandons vous militants, de multiplier la vigilance», a t’il en appelé aux militants du RPG.

Il faut rappeler qu’à un an de la fin du mandat d’Alpha Condé, les tentions ne font que tendues entre les citoyens de la même cité, suite à la réaction des politiques. Depuis déjà des mois, sur ce fameux projet de modification ou changement constitutionnel, quelques cas de violences et d’arrestations dans certaines localités ne font qu’intervenir, comme le cas récent à N’Zérékoré.

Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno