»Notre classe politique se soucie t-elle du jugement de l’histoire ? » était au centre d’une conférence de presse du Parti de la Révolution Populaire Africaine de Guinée (PRPAG), tenue ce jeudi, 20 juin à la maison commune des journalistes à Kipé. Une conférence au cours de laquelle, le Président de cette formation politique a mis les menaces que vit la Guinée sur le dos des politiciens et intellectuels.

En Guinée, la question sur la politique est et reste toujours sur les lèvres des Guinéens depuis plusieurs années. Une occasion qui n’est pas favorable pour le développement d’une nation. Pour le secrétaire général du PRPAG, toutes les menaces qu’a connues la Guinée est orchestrée par les intellectuels et politiciens guinéens.
«Sous l’éclairage de l’idéologie de la révolution, nous pensons que les graves dangers qui menacent chaque jour davantage le pays s’expliquent principalement par les mesures que le coup d’État militaire du 03 avril 1984 a appliquées, parmi lesquelles la mesure politique du multipartisme. A nos yeux, cette mesure en développant le fléau de l’ethnocentrisme est la principale cause des menaces qui pèsent sur le pays. A l’évidence, ce sont les intellectuels et les politiciens dans leur plus grand nombre qui ont soutenu le multipartisme ou la démocratie à l’occidentale», a pointé Ismaël Condé, professeur de sociologie à la retraite.

Si le changement constitutionnel est un facteur pour régler tous les problèmes auxquels les populations guinéennes sont confrontées, M. Ismaël Condé et son parti se disent favorables pour son adoption.
«Le PRPAG est pour le principe du référendum. L’essence de la réalité est le changement ou l’évolution. C’est pour dire que l’adaptation des lois à la réalité est une nécessité permanente. Aussi, sommes-nous pour l’adoption d’une nouvelle constitution et non pour un 3ème mandat….», a-t-il fait savoir.

Le Parti de la Révolution Populaire Africaine de Guinée estime que la constitution élaborée à cette occasion mettra fin définitivement et radicalement aux fléaux de la haine, de la division, de l’esprit de vengeance qui dominent la vie politique.

Pour maguineeinfos.com, Mamadou Adama Barry