Le rachat de la filiale BNP Parisbas par l’Etat ivoirien. Cela relève purement de l’idéologie LE CIRCONSTANCIALISME. Comme le dit cet excellent économiste (membre du bureau politique et conseiller économique du président de l’AGN) Issiaga Kapi KEITA : l’économie de circonstance.

Le libéralisme, auquel beaucoup d’hommes politiques s’identifient aujourd’hui est pourtant clair, en considérant le libéralisme comme : la protection de l’individu et de sa liberté comme fondement de la justice dans la société et axé sur le plan économique par les travaux d’Adam Smith, de David Ricardo, Thomas R. Malthus sur la propriété privée des moyens de production (c’est à dire que l’Etat doit se désengager de toutes les activités économiques). L’État quant à lui n’assure que les fonctions régaliennes telles que la défense, la sécurité et l’éducation.

LA SOCIAL-DÉMOCRATIE se définit comme : une idéologie politique et économique :
1 – qui réunit les formations politiques socialistes qui adhèrent aux principes de la représentation parlementaire, à une régulation des marchés, à un attachement à la régulation sociale et à l’ajustement graduel des conditions politiques, économiques et sociales des populations le tout chapeauté sur le plan économique par un interventionnisme étatique du type Keynésien. C’est à dire comme le disait l’analyse de John M. Keynes : << l’Etat peut apporter de l’aide quand c’est nécessaire >>. Ce que les néolibéraux appellent : l’interventionnisme.

Par contre le socialisme à la base dans sa définition simple : est un État, qui produit et partage tous les biens et services.

LE CAPITALISME : l’Etat ne doit aider personne. Celui qui ne travaille pas, ne doit pas manger. En revanche, le libéralisme est né au 18 ème sicle des faiblesses du capitalisme (que nous trouvons dépassé et inadapté à la réalité du monde actuel) et du socialisme (primaire qui est inimaginable avec le monde d’aujourd’hui) où l’Etat produit tous les biens et services et leur partager.

Alors comme le disait R. Buckminster Fuller : <<On ne change jamais les choses en combattant la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rend le modèle existant obsolète>>.

Partant de ce dicton, nous faisons un syncrétisme de courants idéologiques, en tenant compte des caractères obsolètes des idéologies existantes, en proposant LE CIRCONSTANCIALISME que nous définissons comme suite : le rassemblement des Circonstancialistes, des pragmatiques, des progressistes et des réalistes pour assurer un groupe parlementaire (défendre sa vision des finances publiques au parlement), assurer l’équité entre hommes et femmes, protéger les droits et libertés individuels et collectifs en société, actés par nos lois en tenant compte de nos valeurs culturelles nécessaires. Et sur le plan économique, nous le considérons comme la synthèse (syncrétisme des idéologies existantes) du socialisme, du capitalisme et du libéralisme hybride, caractérisé par un interventionnisme éthique dans lequel, l’Etat possède les moyens de production sans en empêcher les initiatives privées.

Alors, lorsqu’on fait une analyse comparative et synthèse de toutes les autres idéologies, on voit clairement que seul LE CIRCONSTANCIALISME dit clairement que : l‘Etat doit posséder les moyens de production sans en empêcher les initiatives privées. Ce qui le différencie totalement des autres courants. Alors, lorsqu’on regarde le fonctionnement actuel du monde, on constate que tous les pays développés possèdent (les moyens de production qui enrichissent l’Etat en dehors des recettes fiscales, de la douane, des lègues, des dons, des emprunts financiers basés sur les politiques macroéconomiques / budgétaires) les moyens de production (fonctionnement économique contraire au libéralisme économique) pour agrandir ses avoirs, afin de pouvoir mieux faire face à ses obligations (charges, investissements, dettes etc…) comme la Côte d’Ivoir vient de le faire, avec le rachat (nationalisation) de la filiale de la BNP Paribas en Côte d’Ivoire sous Alhassane Ouatara considéré <<libéral>> mais, qui s’invite aujourd’hui dans la politique de l’économie de CIRCONSTANCE qu’on appelle : LE CIRCONSTANCIALISME.

En paraphrasant Dr Diallo professeur d’université (Guinée Sonfonia / France) qui définit LE CIRCONSTANCIALISME comme :<< une idéologie politique, économique et sociale dans laquelle, toutes les autres idéologies se retrouvent inconsciemment. LE CIRCONSTANCIALISME est en marche dans l’inconscience collective>>.

Lisez cette affiche du ‘’JOURNAL JEUNE AFRIQUE’’ et comprenez que nous à l’AGN, avions déjà développé ça dans notre programme de gouvernance ou projet de société. Alors comme nous l’avons dit : LE CIRCONSTANCIALISME mettra les guinéens d’accord et assurera son développement.

Excellent vendredi à chacun et à tous de partout à travers le monde.

Mory KABA, Président de l’ANG