Je me pose toujours une question. Et je ne crois pas être le seul dont cela hanterait l’esprit.

A savoir pourquoi nos « voisins » trouvent-ils matière à s’opposer à nos parents ?
Je ne cesserai de me poser cette question, et pour des motifs que je vais égrener tel un chapelet.

À partir du moment où les cinq piliers de l’Islam sont
1) la Shahada (la profession de foi) ;
2) la Zakât (aumône légale) ;
3) le pèlerinage à La Mecque ;
4) le jeûne (du mois de Ramadan) ;
5) la prière (qui doit être faite cinq fois par jour).

Et l’islam, c’est le Coran et la sunnah

Tout le reste ne serait que de l’ordre du superfétatoire, martèlent les défenseurs de cette ligne dure.

Ainsi le Mawloud, serait perçu comme bidha !

Le baptême (Dennabo) bidha

Le mariage (Peera) bidha

Le couronnement d’un cursus (Thierningol) bidha

L’envoi de bois chez le karamoko les mercredis (Lenne alarba) aussi perçu comme Bidha

Le Pain blanc (Djiobbal allaoual) est également logée à la même enseigne

Tout comme le sacrifice offert lors du passage d’un « simore » à l’autre, est aussi vu comme étant du bidha

Nantingol salli (muezzin) bidha

Salatoul fatihi bidha

Sallimorgol saatoul faradji bidha

Dioulougol diombente (fête de nouvelle année musulmane) bidha

Diarore (cantiques islamiques) bidha

Le zikrou avec le chapelet bidha

Terminer la prière avec assalamou alaikoum, qui est d’ailleurs obligatoire (farilla). Mais on rétorque que « non », il faut juste augmenter et faire deux fois. Pourquoi ?

Que les waliyou llayi, cela n’existe pas

Chercher des douas auprès des Saikou est à proscrire autant.

Tout comme lire le yacine, pour les morts (bidha)

Regrouper des taalibe, pour faire des douas, en lisant le coran (bidha)

Faire un doua collectif après chaque prière, bidha.

Et tant d’autres pratiques culturelles en islam considérées comme étant inutiles et contraires aux prescriptions islamiques.

Je me pose pourtant la question de savoir si cela est réellement contraire à l’islam ?

Allez jusqu’à dire que papa et maman, et le vieux karamoko qui t’a enseigné à tes débuts, « ba sighi et fintitourou », qu’il ne connaît rien, et que c’était juste un « bidhayanke ». Cela ne peut relever que d’un blasphème.

Et pourtant ceux-là leurs parents donc étaient quoi alors ?

Le discours ambiant étant que tout ce que l’Arabie Saoudite fait est bon. C’est ok et nos parents eux, non ! Ils seraient de simples has been.

Mais connaissent-ils vraiment l’histoire de l’Arabie Saoudite ?
Tout ce reniement serait à quelle fin ? Et quel but ?

Peut-être oui, ils n’avaient pas le savoir que vous, vous pensez détenir, mais nos « waliyou » étaient respectés dans le monde entier, dont des œuvres de littérature islamique ont été ventilés aux quatre coins du monde.

Vous avez vos diplômes obtenus au sein des grandes universités islamiques du monde, berceau de la bonne réputation au niveau international. avez vous  des livres que vous avez écrits?

Pourquoi continuez-vous toujours à vous opposer à nos parents, qui ne font pourtant rien contre les indications de l’islam. Ils ne font que perpétuer un héritage légué par nos devanciers, dont la contribution pour l’épanouissement de l’islam dans nos contrées ne doit pas être effacée d’un revers de manche.

C’est à travers ces parents que toi qui prétend détenir autant de savoir est devenu musulman, jusqu’à vouloir percer les secrets du savoir en islam.

Comme pour dire que vous préférez mille fois les « soulards et les délinquants », qu’un Tidjaniste, dommage.

Il faudrait une prise de conscience. À mon humble avis.

Thiernoen ABDOURAHAMANE Gadjico taalibadjo Elhadj Alpha IBRAHIMA doudhal THIERNO aliou Bhoubha Ndian