Le responsable des fédérations intérieures de l’UFDG n’est finalement pas emprisonné mais son avocat dit ne pas être rassuré, il craint d’avoir son nom sur une liste et être arrêté à tout moment. Il affirme que les anciennes pratiques au temps d’Alpha Condé sont devenues une arme des autorités de la transition.
C’est pourquoi l’ancien député a été enlevé sans convocation ni mandat. Joint par téléphone, l’avocat de Cellou Baldé s’est exprimé sur le déroulé de la procédure qui a placé son client sous contrôle judiciaire. Il soutient que la libération de ce cadre de l’UFDG n’est pour le moment pas une assurance pour sa défense.
« Tout cela ne rassure pas les libertés, ne rassure pas l’Etat de droit, on ne peut pas vivre dans la peur, on ne peut pas vivre dans l’incertitude d’avoir son nom sur une liste et d’être interpellé à tout bout de champs, sans être convoqué ni avoir un mandat. C’est pour cette raison que nous avons dit que ce sont les mêmes pratiques que nous sommes en train de revivre, les années passées c’était comme ça, on établissait une liste et à chaque moment qu’on a le temps d’interpeller quelqu’un on le prend et on le met en prison, il faut que cela s’arrête », a dit Maître Salifou Béavogui chez nos confrères de Fim Fm.
Cet avocat à la Cour pormet de se battre pour obtenir mieux de la justice, notamment la levée des instructions sur son client.
Diariou Diallo