Depuis Alexandrie où il s’est prêté aux questions de nos confrères de la radio Espace FM, Antonio Souaré, Président de la Fédération Guinéenne de Football est revenu sur cette disqualifie de la Guinée à ce mondial qui se tiendra au Brésil au profil du Sénégal. Au cours de son intervention de ce lundi 24 juin 2019, cet autre responsable du football guinéen en compte gagner sur le terrain, cela en partance des preuves palpables, notamment le dispositif IRM.
Après la finale de la CAN U17 qui s’est jouée cette année à DAR-ES-SALAM en Tanzanie, la fédération de football sénégalaise a engagé des procédures judiciaires contre la Guinée pour avoir sur sa liste, 2 joueurs dont l’âge ne correspondait aux normes élaborer par la CAF. Mais pour Mamadou Antonio Souaré, cette décision de la CAF est en dysfonctionnement avec ses propres lois qu’elle a élaboré.
« On ne comprend pas car aujourd’hui, la cour internationale de justice et la FIFA ne reconnaissent que l’IRM. Alors, prendre une décision contraire à cela, je pense que c’est autre chose. C’est pourquoi je vous parle de ce dysfonctionnement. Sinon, comment vous pouvez convoquer une commission d’appel le 23 alors que vous prenez une décision le 20? C’est tout juste une pagaille. Mais d’ici là, nous avons portés des réserves et les avocats sont en train de travailler la dessus», avance M. Antonio.
Poursuivant ses explications, le patron de CIS-Médias s’est posé la question de savoir sur quel critère, la CAF s’est basée avant de prendre cette décision dans cette affaire. Puisque selon lui, les IRM ont été validé d’abord à Conakry, à Dakar, au Maroc et finalement à DAR-ES-SALAM (Tanzanie) avant cette compétition.
« Toutes les équipes et les documents ont été validé par la CAF. Ensuite, la loi de la CAF demande que toute réclamation doit être faite avant le démarrage de la compétition. Et, avant le match, les Sénégalais nous ont rencontrés à Dakar et ils ont gagné la même équipe. Ils n’ont pas porté de réserves à ce niveau. On se retrouve également à DAR-ES-SALAM, ils valident les passeports avant le match. Aussi, n’ont porté de réserves et du coup ont perdu le match. En plus, ils reviennent après 48 heures pour porter réserves, alors que la loi dit qu’une fois la commission de compétition valide c’est sans appel. Je ne suis pas juriste mais lorsqu’on te dit que c’est sans appel, qu’est-ce que cela signifie en bon français ?», s’interroge Antonio.
À croire le Président de la Fédération Guinéenne de Football, leur fédération n’en compte pas baisser les bras dans cette affaire. Déjà commission d’enquête présidé par Mathurin Bangoura, est mise en place afin d’aller au fond fins du dossier, en commun accord bien-sûr avec les avocats.
Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno