Oumar Sylla, Foniké Mènguè et Ibrahima Diallo, deux responsables du Front national pour la Défense de la Constitution qui séjournent en prison depuis plusieurs mois, décident enfin de déclencher une grève de la faim. Ce, à partir du 07 novembre prochain. Cette grève de faim dont il s’agit vise à dénoncer leur détention prolongée sans jugement à la maison centrale de Coronthi. Pour beaucoup de leaders politiques, la décision vient à point nommé. C’est le cas du Président de l’Union guinéenne pour la Démocratie et le Développement.

D’abord Pépé Francis Haba trouve que l’incarcération de ces acteurs sociaux n’a que trop de duré, ce qui est injuste à ses yeux. En ce qui concerne leur volonté de déclencher une grève de la faim, le Président de l’UGDD apprécie un bon moyen de presser la justice dans le cadre soit de leur jugement, soit de leur libération.

« On a l’impression que le CNRD n’a aucune volonté qu’ils soient présentés devant le juge pour statuer sur leur culpabilité ou non. Je pense que le pouvoir a plutôt peur de leur influence dans la mobilisation populaire de la contestation. Je trouve donc normal cette grève de faim qui est un moyen de pression supplémentaire sur la justice du CNRD », a-t-il indiqué

Pour rappel, Foniké Mènguè et Ibrahima Diallo sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, pillages, incendies volontaires, coups et blessures volontaires entre autres.

Yam’s Cheick Camara