La Fédération syndicale professionnelle nationale des transports et mécaniques générales est en colère. Elle trouve exorbitant le prix des permis de conduire qui tourne autour de 1 million à 2 millions de francs guinéens. Dans une déclaration rendue publique à la bourse de travail, les syndicalistes sollicitent l’intervention du Président de la transition afin de changer la donne.

Il faut tout de même ajouter que ce n’est pas seulement le prix des permis de conduire qui perturbe le sommeil des syndicalistes. Il ya aussi du prix de la carte grise qui varie de 1 million à 5 millions de nos francs. Ce qui suscite la désapprobation de ce syndicat des transporteurs affilié à la confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG). Dans ladite déclaration, les syndicalistes par la voix de leur Secrétaire administratif ont dénoncé le caractère unilatéral de cette décision entrée en vigueur au temps Alpha Condé.

« Monsieur le Président, l’élaboration de la nouvelle carte grise et du permis de conduire biométrique cause beaucoup de difficultés d’acquisition pour nous les pauvres transporteurs et conducteurs par rapport à leur coût extrêmement élevé. Permis de conduire jusqu’à deux millions (2.000.000 GNF) de Francs guinéens, Carte grise jusqu’à cinq millions (5.000.000 GNF). En tant que Fédération syndicale professionnelle des Transports, partenaire sociale nous n’avons pas été consultés, ni associés aux conditions d’acquisition de ces documents administratifs des engins roulants (toutes catégories confondues). Par ailleurs, toutes les procédures et règles légales pour l’obtention d’un permis de conduire ont été mises à coté au profit d’une société étrangère et non crédible dont le seul objectif est de venir s’enrichir au dos des transporteurs et conducteurs que nous sommes, sous la complicité notoire des certains cadres corrompus d’alors, du Département des transports », a déclaré Ibrahima Sory Sylla.

Pour satisfaire ses revendications, la Fédération syndicale professionnelle nationale des transports et mécaniques générales demande une rencontre d’échanges avec les autorités compétentes afin de trouver des solutions durables et soulager les transporteurs qui sont frappés de plein fouet par cette tarification.

Yam’s Cheick Camara