2ans d’emprisonnement assortis de sursis et une amende de 5.000.000GNF, telle est la décision finale du tribunal de première instance de Kankan contre 3 des 7 cadres de l’Inspection régionale de l’Education accusés dans l’affaire de corruption et falsification des résultats du BEPC session 2021. Les 4 autres accusés ont été renvoyés pour des fins des poursuites.
Il s’agit de l’ex inspecteur régional de l’éducation de Kankan Famôrô Keïta, Oumar Camara et Tidiane Touré respectivement responsables des services d’examens et informatique de ladite IRE à l’époque des faits, tous ont été reconnus coupables de faux et usage de faux en écriture publique par le tribunal correctionnel de Kankan qui les a condamné chacun à 2 ans d’emprisonnement assortis de sursis et au paiement de 5 millions de francs guinéens.
« Statuant publiquement, contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort, après en avoir délibéré conformément à la loi sur l’action publique, déclare les prévenus, Famôrô Keïta, Oumar Camara et Tidiane Touré coupables des faits de faux et usage de faux en écriture publique à eux reprochés. Pour la répression, les condamne à 2ans assortis de sursis et au payement de 5.000.000GNF d’amende, renvoie les prévenus Issa Kouyaté, Mamadi Condé, Abdoul Gadri Sidimé et Issiaka Doumbouya des fins de la poursuite de délit non constitué à leur encontre, et met les frais et dépens à la charge des condamnés, en application des dispositions des articles 585, 586, 686 et 687 du code pénal. 544, 548, 840 du code de procédure pénale », a déclaré Cheick Ahmed Tidiane N’diaye, Président du TPI de Kankan.
Mohamed II Kourouma est l’avocat des prévenus. Il se réjouit de la décision rendue par le tribunal.
« Je suis très satisfait de la décision du tribunal ce matin et je m’attendais à cette décision parce que Monsieur Famôrô a reconnu les faits mis à sa charge, donc nous avons plaidé à des circonstances atténuantes, nous avons sollicité la clémence du tribunal en les condamnant, pas à des peines d’emprisonnement ferme », dit-il.
Mariame Baïlo Baldé