Apres avoir été expulsé de force de leur domicile à Bambeto, la famille de feu Mamadou Yaya BARRY a animé un point de presse ce matin pour dénoncer les complicités qui ont abouti à cette expulsion. Selon la famille, Souleyemane Bah, opérateur économique aurait acquérir leur maison à un milliard 500millions de francs guinéens.
Ils ont été expulsés ce mardi dans les environs de 4 heures du matin sous la complicité d’avocats, d’huissiers et de notaires selon la famille. Mais selon Oumar Barry, cette maison a été vendue sans le consentement de la famille.
« Dans cette affaire lorsque Fabi a reçu les dossiers de la maison à travers la vieille, elle a pris les originaux elle a gardé à son niveau. Cette dame en complicité avec les cinq frères et un notaire du nom de Sy Savané et un huissier du nom de Monsieur Keita ont comploté pour revendre la maison à un opérateur économique avec un montant d’un milliard 500 millions de francs guinéens. Ils ont revendu la maison sans le consentement de la vieille et pourtant c’est l’avocate qui détient les papiers originaux », a dit Oumar Barry vice président de l’ONG Bougeons ensemble pour la bonne Gouvernance en Afrique.
Par ailleurs, Amadou Barry accuse l’avocate Fatoumata Binta Diallo d’être responsable de ce conflit.
« L’avocate est venue prendre de l’argent avec nous et elle nous a menti. Elle nous a envoyé plusieurs documents à la maison pour nous dire que cette affaire est finie. Vous avez gagné, ça ne sera plus vendu. Tant qu’il n’ya pas un partage exact, là-bas c’est pour nous. Il faut qu’on le partage obligatoirement. Et par après, l’avocate est venue nous envoyer des dossiers pour nous dire que c’est fini. Elle nous a escroqué pour manger notre argent. A chaque fois elle vient à côté de la vieille pour lui mentir. J’ai demandé la maman comment est-ce que le dossier évolue, la vieille m’a dit tout se passe bien et que Fatoumata Binta a les dossiers. C’est elle qui a fait que jusqu’à maintenant, les deux vieilles ont été gardées à la maison centrale, deux mois et deux semaines. Depuis qu’elles sont sorties, elles sont gravement malades. Il faut qu’il y’ait un partage total sinon ce n’est pas bon du tout », lance Amadou Barry, fils du défunt
De son côté, la fille du père de la famille en question explique les circonstances de leur expulsion.
« Parmi les 27 enfants, il y’a eu cinq qui ont revendu la maison, on a pas eu droit à la parole ni au consentement. On a été victime d’injustice. Au début, nous avions pris Me Fatoumata Binta Diallo ‘qui au début avait bien commencé à nous défendre, mais depuis la mort de notre grand père, le lien qui faisait à ce qu’elle se batte à notre côté n’était plus là, par après elle s’est reliée à notre frère, mais l’acheteur est plus fort et plus puissant que nous. Présentement nous sommes déguerpis et tout le monde se trouve au dehors », a conclu Fatoumata Ndiaye Barry.
Ousmane Baldé
