Programmé du 08 au 13 juillet 2019, le brevet d’étude du premier cycle ( BEPC), a ouvert ces portes ce lundi sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matoto, enseignement général comme franco-arabe, ils sont au total 23660 candidats dont 11424 filles a passé cet examen, pour 55 centres dont 773 salles avec 1546 surveillants.
Le coup d’envoi des premiers sujets au compte de la commune de Matoto, la plus grande des cinq de la capitale, a été fait par le ministre des Postes et Télécommunications et de l’Économie Numérique. Pour Moustapha Mamy Diaby, cet examen considéré comme une formalité académique, permet à l’élève de mériter son passage du collège au lycée.
« Je voudrais dire aux parents d’élèves, aux enseignants et à toutes la population, que notre ambition c’est de qualifier davantage notre système éducatif guinéen. Pour réussir ce combat, nous allons mettre l’accent sur la formation des formateurs, l’équipement des établissements en matériels adéquats surtout en informatique pour permettre aux élèves de se familiariser à cet outil», a fait savoir le ministre.
Bâtir une nation, revient à dire que les ressources humaines doivent être les premiers dans ce sens. À en croire Moustapha Mamy Diaby, c’est à travers ces ressources humaines qualifiées qu’on peut développer de façon harmonieuse nos infrastructures, exploiter rationnellement nos ressources naturelles, qu’on peut vivre ensemble et bâtir également des lois et les respecter. C’est pourquoi quelsques mesures sont annoncées par le Directeur Communal de l’Éducation Matoto, devant permettre le bon déroulé de cet exmen.
« Après les instructions que nous avons reçues au niveau du département de notre IRE, c’est qu’aux allentours de tous nos centres, il n’y a et il en n’y aura pas d’atroupements. On a exigé aussi à ce que les voiles que nous n’avons pas interdis, soient dans les normes. Que lorsque les élèves viennent dans cette tenue, qu’on procède à un contrôle strict. En suite, pas de téléphone et les surveillants sont si informés afin de prendre toutes les dispositions pour gérer les enfants dans les différents centres», a confié Daouda Doumbouya, DCE de Matoto.
Il faut par endroit signaler qu’au compte de cette première journée, quelques anomalies ont été signalées dans certains centres et écoles de la commune de Matoto. Au sein de l’établissement Dr Ibrahima Kourouma à enta nord par exemple, certains élèves n’ont pas pu composer eu Histoire et Rédaction, par faute de certains renseignements identiques tels que le PV, la filiation sur leur cartes, sont également retrouvés sur les cartes d’autres élèves des autres établissements.
Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno