La rédaction du site maguineinfos.com a fait un zoom ce mardi, 09 juillet 2019 sur le calvaire des citoyens de déguerpis à la décharge de Dar-es-salam. Malgré la démolition de leurs maisons, ces hommes et femmes sans abris érigent des cabanes pour chercher à passer la nuit au quotidien.
Le déguerpissement à Dar-es-salam expose le calvaire au quotidien des citoyens sans abris. Après avoir perdu leurs maisons, ils crient toujours au secours afin de trouver désormais où aller. Malgré le passage des bulldozers pour la démolition, les baraques s’érigent pour servir en attendant d’abris. « Depuis qu’ils ont cassé ici, les gens n’ont toujours pas où aller. On vit ici dans des situations précaires. Il y a même une femme en grossesse qui vient d’aller à l’hôpital parce qu’elle ne supporte pas l’humidité surtout avec ces grandes pluies. Ce qui est plus grave encore, ce que nous vivons dans une grande difficulté. Comme on n’a pas où aller, on fait ces baraques pour nous couvrir la tête. » A commenté Touré Ibrahima Sory, un des déguerpis de Dar-es-salam.
Aujourd’hui, le volume des ordures s’augmente du jour au jour. Encore pire, ces anciens habitants de la décharge de Dar-es-salam dénoncent le non-respect par le gouvernement de la promesse. Une promesse qui relance sur le dédommagement toujours souhaité par ces sans abris. A date, aucune somme n’est encore versée pour essuyer ces larmes qui coulent en boucle sur les paupières des déguerpis de cette zone. « Ce qui est plus grave encore, c’est qu’il y a une promesse du gouvernement qui n’est toujours pas tenue, il s’agit des vingt millions. Beaucoup de familles ici n’ont pas reçu même un franc de l’Etat et face à ça vraiment on ne peut dire que nous vivons l’enfer. » A-t-il ajouté au micro de maguineinfos.com avant de tendre la main au gouvernement et aux personnes de bonnes volontés de leur venir en aide pour réduire la taille de la souffrance qu’ils vivent surtout en cette période hivernale.
Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed