Du retour de Genève, le secrétaire général adjoint de l’USTG version Abdoulaye Camara, s’est prononcé hier jeudi sur ce qui a eu lieu pendant cette rencontre internationale des représentants des travailleurs de chaque pays. C’était lors d’un point de presse tenu à leur siège, à l’issu duquel, Mohamed Lamine Camara a tout d’abord apporté un démenti aux propos tenu par Camarade Aboubacar Soumah, à travers lui aussi sa participation à cette conférence.
Pas plus d’une semaine, de retour de Genève, Aboubacar Soumah, Secrétaire général de l’USTG version Abdoulaye Sow, a fait savoir à la presse que la participation de la branche que dirige Abdoulaye Camara, a été possible grâce à la CNTG. Pourtant, Mohamed Lamine Camara lui, a estimé que les dits de Soumah restent infondés. Pour donc édifier le public, l’équipe d’Abdoulaye Camara est d’abord revenue sur les circonstances de ce voyage.
« Suite aux remous qui ont eu lieux au palais le 01 mai lors de la fête internationale des travailleurs, le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, a fait un écrit à la veille de notre départ pour Genève, interdisant notre équipe à prendre part à cette conférence, chose que moi je n’ai pas apprécié car il est chargé du dialogue social. De toutes les façons, nous nous sommes rendus à Genève car nous avons des relations au niveau international. Grâce à Amadou Diallo de CNTG, également vice-président de l’OUSA, la première organisation continentale, nous avons eu l’accréditation et voilà comment nous avons pu participer à ce centenaire (1919- 2019 », a rappelé Mohamed Lamine.
À Genève selon le Secrétaire général adjoint, l’objectif n’a été que celui de travailler dans le seul souci d’améliorer les conditions des travailleurs guinéens. C’est pourquoi les autres secrétaires généraux tels que Dame Kadiatou Bah et autres, se sont activement impliquées aux travaux à travers certaines commissions comme celle parlant des violences et acharnements contre les femmes dans les lieux de travail. Malgré tout, cet autre camp a été étonné de voir la faction Abdoulaye Sow brandir les banderoles pour signifier leur reconnaissance à certaines structures internationales.
« On ne va pas à Genève pour reconnaître une organisation. Les organisations sont déjà reconnues dans leurs pays respectifs avant qu’elles ne soient là. Nous avons été étonnés de voir venir Abdoulaye Sow et Aboubacar Soumah avec leurs banderoles sur lesquelles il était écrit « merci la CSI pour la reconnaissance ».
C’est là que nos amis français se sont demandés que les gens là viennent d’où ? Du coup, nous sommes allés leur dire que ce n’est pas ici qu’on fait une reconnaissance, tout en les empêchant car ils faisaient honte à notre peuple et à notre pays. Voilà pourquoi ils ont quitté et ils ont laissé nos femmes là là-bas. Alors si on vous a raconté que nous avons insultés à Genève, moi je pense que le fait de ne pas les accepter de baver sur le peuple est loin d’une insulte », a-t-il relaté.
Comme toutes les années, la participation de cette version, a été pour les membres, une occasion de création de projets surtout dans le secteur informel. Selon dame Kadiatou Bah, les réflexions de 2019 ont été orientées sur certaines activités notamment celle portant sur le comité d’analyse et de recherche syndicale, une activité de l’inter central CNTG- USTG débuté depuis 2013 dont la deuxième phase est déjà à ses fins.
« Heureusement, cette année avec l’appui de nos bailleurs, nous avons puis obtenu la troisième phase de ce projet qui doit aller jusqu’en 2022. Mes camarades y compris moi-même, ne font pas plus de deux mois sans aller à l’extérieur dans le cadre des projets, ceci dans le souci d’améliorer davantage les conditions des travailleurs guinéens. Mais pourquoi venir vers les médias pour dire des choses infondées ? C’est ce qui nous fait mal», se lamente-t-elle du comportement de camarade Aboubacar Soumah.
Pour que le peuple de Guinée soit davantage édifié sur le fonctionnement du syndicalisme guinéen, le vice-secrétaire général de l’USTG d’Abdoulaye Camara, invite Aboubacar Soumah à un débat télévisé, tenant compte des lois syndicales.
Pour lui, les gens ne doivent pas continuer à faire le petit jeu dans le domaine du syndicalisme en Guinée.
Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno