Accusé de mener une vie plus que possible pour un fonctionnaire guinéen, l’ancien de l’assemblée nationale est à la barre ce lundi, pour « laver son honneur ». Il lui est reproché également de détournement d’une dizaine de milliards de francs guinéens. Une accusation balayée par le principal concerné.

D’ailleurs, il dit n’avoir pas de biens mobiliers importants comme le prétendent une bonne partie de l’opinion et la justice guinéenne. Pour se laver plus blanc, Monsieur Camara informe que sur plus de fils, il n’a aucun qui a été enrôlé à la fonction publique.

« Je ne suis pas riche, je n’ai pas d’immeubles. J’ai travaillé à la Banque Centrale. J’ai été arrêté lors du coup de Diarra Traoré. Au sortir de la prison, j’ai vendu des biens familiers pour fonder une banque, mais ce projet a été boycotté. Mes neuf cent millions comme salaires pendant 6 ans, j’ai cassé l’école primaire de Kérouané et commencé à faire la rénovation. Je n’ai pas géré un fonds public depuis que j’ai quitté la Banque Centrale. J’ai une concession à Matoto que j’ai commencée à construire en 1993, jusqu’à présent, elle n’est pas terminée. J’ai une maison inachevée à Kankan, une autre à Kérouané et la concession familiale à Nzérékoré. Aucun de mes 13 enfants n’est à la Fonction Publique. Donc je ne me sens pas concerné par le blanchiment de capitaux », s’est-il justifié.

Adama Diallo