A l’occasion de l’Assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), plusieurs points saillants de l’actualité guinéenne ont été expliqués par les responsables présents de ce parti politique. Des points dans lesquels ils n’ont pas manqué de lancer de piques à la gouvernance actuelle du Président Alpha Condé et son Camp. Selon eux, c’est le moment où jamais que le pouvoir soit décentralisé et déconcentré à la base pour une meilleure gestion de la chose publique.

Absent au pays depuis près de deux semaines, le Président de l’UFDG continue sa tournée à l’international. Après la France et l’Angleterre, il s’est rendu aux États-Unis où il a présenté la situation sociopolitique et économique de la Guinée à des organismes internationaux et autres hauts cadres de la diaspora. Une situation au cours de laquelle Cellou a largement expliqué ce qui se passe au pays en mettant l’accent sur la volonté du pouvoir de violer illégalement la constitution afin d’octroyer un 3ème mandat au Président actuel selon honorable Djouma Diallo.
Pour le président de séance par circonstance, Honorable Abdoulaye Djouma Diallo, vice-président de l’Assemblée Nationale, la ville de Conakry et à l’intérieur du pays est envahie par des inondations par-ci et par-là. Une situation qui devrait être gérée par les communes, les services du gouvernorat de Conakry, à l’intérieur du pays, les gouvernorats, les préfectures, les sous-préfectures, les communes urbaines et rurales en ayant suffisamment des ressources financières et matérielles pour travailler normalement.
«Nous vivons des problèmes d’inondations. Après Gbessia, c’était à Tombo et Coronthie. Tout cela c’est des problèmes de gouvernance, de mal gouvernance, c’est des problèmes je dirai pour l’expérience que j’ai des gestions de circonscription territoriale, c’est des problèmes de déconcentration. On ne peut résoudre ce problème qu’en déconcentrant, décentralisant le pouvoir. Il faut que l’État guinéen accepte de donner plus de capacités à ceux qui le représentent à la base. On ne peut pas nettoyer la ville au sommet de l’État mais ça se fait à la base avec les populations », a-t-il expliqué.

La gestion des ressources minières n’a pas été épargnée au cours de cette assemblée générale. A en croire cet honorable, l’État ne cesse de multiplier les efforts pour l’extraction des bauxites mais sans se soucier des problèmes des populations à la base.
« Il y aussi de nombreux problèmes dans les exploitations minières dans les zones de Boké, Boffa et d’ailleurs où le pouvoir a démultiplié les exploitations minières, des vides sont ouverts partout, ces vides ont désorganisé les activités des populations, les activités agricoles et d’élevages sont perturbées, il y a des urgences liées aux mines, il n’y a pas de compensations conséquentes. Les populations protestent et elles ont raison », a-t-il laissé entendre.

Il est à préciser que le dynamisme que s’est assigné le Front National pour la Défense de la Constitution poursuit son chemin, désormais les femmes aussi ont leur mot à dire. C’est pourquoi, elles multiplient les rencontres d’où le mercredi prochain, une autre réunion est prévue au siège du PEDN après celle à l’UFDG le 17 juillet dernier.
Pour maguineeinfos.com, Mamadou Adama Barry