Les autorités préfectorales de Labé, ont enclenché à nouveau, des actions pour idenfier les pharmacies et cliniques qui opèrent dans la clandestinité. Le préfet a décliné les démarches déjà entreprises pour aller à l’affont des récalcitrants.

Pour le Colonel Étienne Tounkara, cette mesure vise à assurer la sécurité sanitaire des citoyens de Labé.

«Vous-mêmes avez remarqué qu’il y avait déjà beaucoup de dépôts de médicaments illicites qui ne sont pas sur la liste de commande de la République de Guinée. Il en est de même pour les cliniques, chacun fait sa boutique d’intervention chirurgicale sans autorisation. l’État a pris ses dispositions pour pouvoir sauver son peuple. On a reçu des instructions de procéder au contrôle systématique de ces pratiquants illicites, les identifier et les mettre hors d’état de nuire», a annoncé le préfet.

A l’issue de cette campagne de contrôle, tous ceux qui n’obéissent pas aux normes, seront mis à la disposition de la justice, indique le préfet.

«C’est-à-dire, tous les produits qui seront retrouvés sur le marché sans autorisation préalable de l’État à leur gestion, à leur vente seront purement et simplement saisis et mis à la disposition de la justice. Il en est de même pour les cliniques qui se sont installés sans autorisation préalable. Parce que pour faire une clinique il y a des démarches. Il faudrait d’abord avoir l’arrêter d’agrément, ensuite avoir l’arrêté d’exploitation. Y en a qui se sont installés ici, il n’ont ni l’arrêté d’agrément, ni l’arrêter d’exploitation», a-t-il précisé.

Déjà, indique le préfet, plusieurs pharmacies et cliniques qui exercent dans l’illégalité ont été ciblées.

«On a déjà identifié une dizaine de pharmacies qui sont dans cette situation même les cliniques. Surtout pour les cliniques il y a au moins une quarantaine qui sont dans cette irrégularité», révèle le Colonel Étienne Tounlara.

Pour donc mette en œuvre toutes ces mesures prises, «un comité technique préfectoral est mis en place pour procéder à ce travail. Ils ont déjà commencé, je crois qu’il y a eu au moins trois opérations et le résultat est fructueux. Cette fois-ci, ce n’est pas une affaire de feu de paille. On a commencé, on va terminer. Y en a déjà qui ont pris leurs produits pour fuire», a promis le préfet.

Mamadou Aliou Diallo pour maguineeinfos.org