C’est autour de l’OGDH de monter au créneau après le placement sous mandat de dépôt de Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée. L’organisation guinéenne pour la défense des droits de l’homme et du citoyen s’indigne face à cette décision des autorités guinéennes.
L’arrestation et la détention de Sékou Jamal Pendessa est un recul de la démocratie en Guinée, en matière de la liberté de la presse selon de nombreux acteurs de la société civile. L’organisation guinéenne pour la défense des droits de l’homme ne dit pas le contraire. Selon son chargé de communication, « C’est avec beaucoup d’indignation que nous avons appris l’inculpation et le placement sous mandat dépôt de M. Sékou Jamal PENDESSA, secrétaire général du syndicat de la presse ce lundi 22 janvier 2024>>, a-t-il laissé entendre.
Alseny Sal indique tout de même que Sékou Jamal Pendessa était dans son rôle de défendre la corporation des journalistes qui aujourd’hui, est malmenée par les autorités du pays.
<<Comme vous le savez, le rôle de tout syndicaliste est d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs qu’il représente dans une entreprise ou au sein d’une corporation donnée. Et à ce titre, vous n’êtes pas sans savoir que depuis un certain temps la presse, notamment privée rencontre d’énormes difficultés de fonctionnement dans notre pays se traduisant par des brouillages des ondes et des restrictions d’accès à certaines sites d’informations en ligne et aux réseaux sociaux sans que des notifications officielles ne soient faites à ces organes de presses victimes de cette situation. Et vous n’êtes pas non plus sans savoir que cela a forcément des impacts directs sur le fonctionnement de ses entreprises affectant les emplois des travailleurs de tous les médias qui font face à cette situation. Il y a surement aujourd’hui des journalistes qui sont au chômage à cause de cette situation en cours. Et cela a forcément des effets négatifs sur leur famille en raison des charges qu’ils avaient. C’est ça la réalité>>, a-t-il martelé.
Par ailleurs, ce défenseur des droits de l’homme sollicite l’implication du ministre de la justice dans le but de garantir les droits et les libertés de Sékou Jamal Pendessa ainsi que tous les journalistes du pays.
Yam’s Cheick Camara