À la conférence coutumière des ministres du gouvernement d’Alpha Condé, lui (Frédéric Loua), en charge des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, a confié aux hommes médias, que les redevances issues de l’économie maritime en ce concerne la pêche industrielle, sont passées de moins de 10 milliards avant 2010, à plus de 66 milliards en 2018. 

Cette annonce de Frédéric Loua, fait suite à son exposé de ce lundi sur la situation du secteur des pêches avant 2011; le bilan des réalisations de 2011 à 2018 et, les perspectives. Au cours de cet exercice, le premier responsable du département des pêches en Guinée, a fait recours à certaines visions auxquelles les réalisations restent remarquables.

« En terme d’amélioration, il convient de noter principalement:

 La séparation des fonctions de surveillance des pêches et d’émission des licences, entièrement transférée à la direction nationale de la pêche maritime ;

La sécurisation des licences de pêche ;

La sécurisation de l’encaissement des redevances de pêche, qui sont systématiquement versées sur les comptes du trésor public», s’est vanté le ministre.

Sur cette même lancée en se basant sur la surveillance des pêches et de la lutte contre la pêche, Frédéric Loua est revenu sur le combat mené par son ministère, chose qui a permis la promulgation du nouveau Code de la pêche maritime;

La mutualisation des moyens de surveillance maritime avec ceux de la Préfecture Maritime, de la Marine Nationale, de la Gendarmerie maritime et des ONG internationales;

L’adoption d’un Plan national d’inspection des pêches;

L’adoption de plusieurs décrets portant notamment sur: l’instauration d’un régime de surveillance par satellite et de surveillance aérienne des pêches…

« Parlant de l’amélioration de la gouvernance, il faut noter entre autres : la séparation des fonctions de surveillance des pêches et d’émission des licences, qui est  entièrement transférée à la direction nationale de la pêche maritime ; 

La sécurisation des licences de pêche ; 

La sécurisation de l’encaissement des redevances de pêche qui sont systématiquement versées sur les comptes du trésor public. C’est pourquoi ces redevances de pêche  industrielle sont passées de moins de 10 milliards avant 2010 à plus de 66 milliards en 2018», a fait savoir Frédéric Loua, avant de s’atteler à l’actualisation de la politique sectorielle consignée dans le document-cadre de politique de la pêche et de l’aquaculture (DOCPA), et la mise en cohérence avec les directives adoptées sous l’égide de l’Union Africaine.

Les points comme: l’élaboration et la mise en œuvre de schéma directeur de la pisciculture et l’aquaculture; renforcer la recherche sur les halieutiques (maritime, fluviales et continentales); promouvoir les chaines de valeurs par le renforcement de la réglementation; soutenir l’accroissement des recettes publiques par le renforcement du contrôle des capacités opérationnelles des structures de surveillance, sont entre autres, perspectives annoncée par le ministre.

Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno