L’assaut d’enfer ne semble pas prendre congé des déguerpis de Dar-es-Salam après le passage des bulldozers sur leurs demeures pour la démolition.
Après ces tristes réalités, les habitent dorment à la belle étoile et disent être contraints finalement d’accepter les 20 millions proposés par le gouvernement pour rabibocher leur survie.

Ce montant n’est pas synonyme de dédommagement comme le comprennent certains mais plutôt de simples mesures d’accompagnement jusqu’ici rejetées par les populations, précise le porte-parole des déguerpis. Les anciens cohabitant de la décharge de Dar-es-Salam maintiennent être contraints par le gouvernement à travers sa politique déstabilisatrice de prendre cet argent vu qu’ils n’ont plus où aller. « On les a dit que les 20 millions ne représentent pas la valeur d’une maison. Quand on l’a dit, le gouvernement sachant pour lui qu’on a été dédommagés au temps de Lansana Conté  et on est revenus occuper les maisons. Il faut que les gens se détrompent par rapport à ces 20 millions  car ils ne représentent pas le dédommagement, il faut que ce soit claire pour tout le monde, ils représentent les mesures d’accompagnement des citoyens déguerpis en supposant qu’on a été dédommagés. Donc ils nous ont  confondu à ces gens-là et familles qui ont été dédommagés. » A déclaré Bangoura Issiaga, porte-parole des déguerpis.

Au micro de maguineinfos.com, ces citoyens sans abris disent qu’ils ne savent plus sur quel pied se tenir désormais pour réduire le volume de leur souffrance qui, selon eux, infligée par le gouvernement. Dans la distribution même de ces 20 millions annoncés comme mesures d’accompagnement, des problèmes surgissent car jusqu’à date, nombreuses sont des familles qui peinent à s’en servir. « Je vous assure, la manière dont ils ont travaillé, c’est vraiment déplorable car ils ont omis les gens, ce que, ceux qui ont les pères de familles décédés, jusqu’au moment où je vous parle, n’ont pas eu les 20 millions. Ils ont appelé ça procuration. Par exemple un père de famille qui meurt et laisse sa femme, jusqu’à présent ces veuves sont entrain de pleurer parce qu’elles n’ont pas où aller. » A t-il fait savoir.

La situation dans laquelle vivent ces citoyens de Dar-es-Salam après la démolition de leurs maisons est tout simplement pitoyable. A quand la fin de cette trêve de souffrance ? Seul le gouvernement  pourrait en trouver une réponse  pour essuyer ces larmes en leur venant  en aide.

Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed