La rentrée des classes c’est pour quelques jours. Et nombreux sont ces parents d’élèves qui s’inquiètent pour les frais d’inscription et de réinscription des enfants qui sont souvent revus à la hausse par les responsables de certains établissements scolaires.
Interrogé sur la question, le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a été catégorique.
Mohamed Ansa Diawara indique que les frais d’inscription et de réinscription doivent rester dans les limites fixées par le département depuis 2022, soit de 0 à 150 000 francs pour les inscriptions et de 0 à 100 000 francs pour les réinscriptions.
« Il faut rappeler que le plafonnement des inscriptions et réinscriptions reste de mise, parce qu’une lettre circulaire avait été faite depuis 2022. Ces mesures doivent être respectées. Les inscriptions sont fixées pour un montant de 0 à 150 000 francs. Cela veut dire que les écoles, en fonction de leur inscription par le passé, doivent rester dans cette fourchette. C’est-à-dire une école qui était à 20 000 reste à 20 000, 30 000, ainsi de suite, jusqu’à 150 000. Les réinscriptions sont également dans les mêmes conditions, fixées de 0 à 100 000 », dit Ansa Diawara.
Le ministère fait des contrôles réguliers et prend des mesures contre les écoles privées qui ne respectent pas ces plafonds, souvent en réponse aux plaintes des parents.
« Nous contrôlons tous les établissements, nous avons des informations, les inspecteurs, comme d’habitude, seront sur pied sur toute l’étendue du territoire. Mais il y a aussi des dénonciations qui sont souvent remontées par les parents d’élèves et qui souvent, certaines écoles privées sont fermées après qu’il y ait ces dénonciations », fait savoir le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
Ibrahima Mariame Kamara
