Sur l’axe Hamdallaye-Bambéto, des jeunes ont récemment déchiré les effigies du président de la transition. Une situation que regrette vivement le président de la délégation spéciale de Ratoma. Lors d’une rencontre avec les présidents des conseils de quartier de sa juridiction, Ahmed Sékou Traoré a fermement condamné l’attitude des personnes impliquées et averti qu’il prendrait des mesures sévères.
Ce sont des actes qui ne resteront pas impunis selon lui. Il qualifie ces actes de sabotage et invite les acteurs sociaux à jouer leur partition.
« Messieurs les présidents des conseils de quartier, depuis un moment, vous avez constaté un sabotage. Certains jeunes sont allés déchirer l’effigie du chef de l’Etat. Cela signifie qu’il n’y a pas de sécurité. Présidents des conseils de quartier, sages, professeurs, imams, je voudrais que nous passions l’information. Si un jeune est appréhendé en train de saboter l’effigie de notre chef de l’État, notre président de la République, il prendra les conséquences », prévient Ahmed Sékou Traoré.
« C’est comme un père de famille. Si quelqu’un cherche à te saboter, tes enfants vont s’occuper de ta défense. Notre père de la nation, c’est le Président Général Mamadi Doumbouya. Celui qui aspire à être un chef dans sa propre famille commence par grandir les autres chefs. Celui qui ne le fait pas est une petite personne. Ça me fait mal de voir qu’on chicotte un jeune de Ratoma, mais si c’est un malfaiteur, il faut qu’on le corrige. J’invite les syndicats à nous accompagner. Ceux qui s’attaquent aux effigies du chef de l’Etat, arrêtez », conseille le président de la délégation spéciale de Ratoma.
Ibrahima Kamara
