Réunies ce jeudi 29 novembre 2018 au siège d’AMNESTY INTERNATIONAL, ces femmes aux mines serrées comptent désormais tout mettre en œuvre pour lutter collégialement contre les violences dont elles sont victimes au quotidien. Ces violences incluent en permanence le viol, les mutilations génitales féminines et autres. C’est pour trouver des stratégies permettant d’éradiquer ce phénomène qu’une table ronde est organisée par différentes ONG féminines guinéennes.
D’entrée, il a été question de chercher à identifier les indicateurs de violence avant de formuler des recommandations. Pendant près de deux heures, journalistes et activistes des droits humains ont discuté des questions pouvant servir de voies et moyens afin d’emmener les victimes de ces violences à s’exprimer sans tabou pour que remède soit trouvé dans un bref délai.
Une table ronde qui surgit à l’occasion de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme, tous Unis contre la violence faite aux femmes qui est célébrée cette année sous le thème « écoutez moi aussi. »
Pour le coordinateur D’AMNESTY INTERNATIONAL en Guinée, cette table ronde implique les femmes dans la dynamique de défense des droits de l’homme en général et des femmes en particulier. » Le niveau de participation  des ONG féminines dans la lutte pour la défense des droits humains en République de Guinée est très faible. Ce qui peut accroître davantage ces indicateurs de violence. Donc, il est temps qu’elles se lèvent et qu’elles agissent. »
Plusieurs organisations non gouvernementales participent à cette table ronde. Ensemble, elles dialoguent, dénoncent l’injustice dans le pays.
Exposant leurs faiblesses, ces femmes comptent relever ce défi en élargissant leurs activités dans d’autres régions du pays, une manière d’informer et de sensibiliser la couche féminine sur ces violences sur le genre. « Pour pallier à ce problème, il faut s’intégrer pour aider les femmes pour qu’elles puissent enfin parler des violences qu’elles subissent cela sans tabou. » Soutien Fatou Souaré Ann une des participantes.

Pour maguineeinfos.com ;

Mohamed Bah