Les membres de l’union syndicale des travailleurs de Guinée ont tenu une rencontre ce vendredi,13 septembre 2019 à leur siège à kaloum, lors de laquelle ils ont exigé la libération de certains des leurs arrêtés hier jeudi à Mamou. Si toute fois cela n’est pas fait, une grève illimitée sera observée dès lundi,16 septembre prochain.
La colère des membres du bureau exécutif de l’union syndicale des travailleurs de Guinée a été manifeste ce vendredi matin face à l’attaque de leur siège à mamou où certains membres de ladite structure syndicale seraient arrêtés et emprisonnés. Le bureau exécutif de l’USTG regrette ces actes qu’il qualifie de barbares avant de condamner l’immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales.<< au cours de cette agression,le siège de l’USTG a été vandalisé,les responsables syndicaux bastionnés et conduits dans les locaux de la gendarmerie pour audition. Le bureau exécutif national de l’USTG condamne avec la dernière énergie,cet acte ignoble et barbare qui démontre une fois de plus l’ingérence notoire du pouvoir exécutif dans les affaires syndicales.>> Nous a enseigné la déclaration rendue publique par le secrétaire général adjoint,Aboubacar Soumah.
À cet effet, l’USTG exige la libération de ses membres dans un bref délai. Et si toute fois ses revendications se soldent par un échec, elle en appelle ainsi tout droit à ses structures affiliées d’observer une grève générale et illimitée à partir du lundi prochain,cela sur toute l’étendue du territoire national. <<le bureau exécutif national de l’USTG lance un appel à ses fédérations, à se préparer pour que la semaine prochaine à partir du lundi de déclencher une grève générale et illimitée si toute fois nos camarades ne sont pas libérés.>> A affirmé l’homme fort du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
En juxtaposition de ces revendications citées dans les précédents paragraphes,les membres du bureau exécutif national de l’USTG exigent de même la restitution de leur siège vandalisé à mamou.
Pour Maguineeinfos.com
Bah Mohamed
