Le réchauffement climatique est depuis quelques années une préoccupation mondiale qui ne cesse d’impacter négativement les populations. C’est suite à ce constat qu’une conférence sur le climat s’est tenue à Conakry sous le thème « Appui à la mobilisation citoyenne pour la grève climatique mondiale en Guinée » par Global Climate Stricke associant d’autres ONG évoluant dans ce sens. Objectif, mettre fin à l’ère des énergies fossiles et promouvoir les sources d’énergies propres et renouvelables à travers des marches et de formations.
La grève climatique est une mobilisation citoyenne qui vise à mobiliser plus des citoyens dans les rues pour manifester contre tout ce qui est énergie fossile. Une initiative issue du sommet d’action climat qui se tient présentement à New York visant à discuter sur les enjeux climatiques. C’est dans cette perspective que le point focal Global Climate Stricke, cette grève climatique s’inscrit pour influencer les décisions qui vont être prises.
« C’est suite à une forte mobilisation des élèves grévistes à New York et partout dans le monde, on s’est mis dans cette même dynamique pour renforcer la collaboration qu’une synergie au niveau local va être bâtie sur des approches territoriales afin que le citoyen soit beaucoup plus imprégné sur cette question climatique. Suite à cette conférence de presse afin, nous nous engageons pour une marche afin d’informer et de sensibiliser la population sur la nécessité de migrer 100% vers les énergies renouvelables », a expliqué Ibrahima Sory Youla, Directeur exécutif du PRONG et point focal de cette organisation internationale.
Dans les zones minières à travers leurs productions qui impactent les villages environnants, le long du littoral via les constructions anarchiques, la déforestation sont entre autres des conséquences liées à ce dérèglement climatique. C’est ainsi que cette grève est organisée qui sera un moment très historique pour la Guinée et pour les citoyens. « Nous allons marcher pour parler haut et fort pour dire non aux énergies fossiles, nous allons marcher pour montrer aux autorités, au pouvoir public que nous avons vraiment un intérêt aujourd’hui vers les énergies renouvelables et qu’il n’y a pas question d’une planète B, il n’y a qu’une seule planète (Terre), il faut qu’on la préserve, qu’on développe des solutions, des techniques, des approches, des innovations qui visent à transformer ce monde à travers des projets soutenables et acceptables dans le cadre du développement durable », a-t-il renchéri.
Selon ces conservateurs de la nature sur le cas guinéen, le constat est très alarmant à travers des inactions des autorités publiques. Pour pallier à ce problème mondial, plus de 150 pays participent à cette grève climatique dans le monde. Pour le Président de l’ONG Agir contre le réchauffement climatique (ACOREC), plusieurs facteurs expliquent cet état de fait.
« Nous avons tous constaté qu’il y a ce dérèglement climatique qui aujourd’hui permet aujourd’hui qu’il y aussi la rareté de la pluviométrie ou la différence dans les saisons. Nous avons aussi constaté la chaleur excessive qui est en nous tous les jours, des usines qui dégagent des gaz à effet de serre, la pollution atmosphérique est là, l’urbanisation, l’utilisation de charbon du bois à travers la coupe abusive du bois, les marigots n’existent plus, tous ces facteurs sont liés au changement climatique », a précisé Amadou Tidiane Diallo.
Il est à préciser que cette grève climatique aura lieu à Conakry le mercredi, 25 septembre dans la commune de Kaloum d’où le point de ralliement c’est le Pont 8 novembre.
Mamadou Adama Barry pour maguineeinfos.com