À l’occasion de la Journée Africaine du Droit d’Auteur et de Gestion Collective ( JADG), célébrée ce mardi 24 septembre 2019, le ministre guinéen des Sports de la Culture et du Patrimoine historique, a laissé entendre que le droit d’auteur reste le « salaire mérité de l’auteur ». C’est pourquoi il est impératif selon Sanoussy Bantama Sow, de réviser les lois nationales, en les adaptant aux exigences des nouveaux instruments juridiques internationaux, auxquels la Guinée est partie.
C’est sous le thème : vulgarisation de la nouvelle loi pourtant protection de la propriété littéraire et artistique, que cette deuxième édition a ouvert les portes dans un réceptif phôtelier de la place et pour une durée de deux jours. L’initiative est du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur ( BGDA), une direction qui veille sur la protection de tout ce qui est productions littéraires et artistiques.
« Afin d’estimuler la création nationale, promouvoir et protéger les expressions culturelles à travers le monde, la Guinée a promulguée la loi 043 APNCP80, du 09 août 1980 portant protection des droits d’auteurs et ceux voisins. Avec l’avènement de la nouvelle technologie de communication et ces corrolaires liées au commerce électronique, l’auteur n’a plus le contrôle sur des diverses utilisations faite de ses œuvres», a rappelé le ministre Bantama.
Pendant ces deux journées d’échanges, les débats seront orientés sur la non applicabilité des textes en termes de droits d’auteur, liés à la productions litteraires et artistiques. Il s’agira également, d’expliquer aux participants, le contenues de cette nouvelle loi, issue de l’ancienne qui date de 1989 et qui ne prenait pas en compte les nouveaux droits.
« Nous allons mettre l’occasion à profit avec d’éminents experts venus de partout à travers le monde et le professeurs en propriété intellectuelle, pour donner le maximum de nous mêmes aux participants. Nous espérons que leur présence à cet atelier, fera en sorte qu’avant leur retour dans les domaines différents, vont se servir de messagers en transmettant fidèlement les contenus et les enseignements qu’ils vont recevoir à travers ces experts venus de Burkina Faso qui d’ailleurs, a été une référence pour la Guinée en 2018», a fait savoir Abass Bangoura, Directeur du Bureau Général du Droit d’Auteur (BGDA).
La Guinée regorgeant beaucoup de potentialités culturelles, les artistes issus de ce pays, doivent selon l’artiste Sékouba Kandja, se nourrir de son art et de ses œuvres. C’est pourquoi il se dit fier, le fait que l’État a pu reconnaître ce que font les artistes dans la généralité, et estime que leurs droits seront respectés à la différence des temps passés, où la BGDA payait leur droit, sans la bonne utilisation de la clef de répartition.
« La garantie d’une maison c’est la fondation. Et, on ne peut construire une maison sans cette fondation. Alors si cette fondation a été votée par la BGDA, je ne dirai que chapeau au ministre car, l’histoire en témoignera de tout ce que chacun pose comme actions», a souligné cet artiste.
Cet atelier qui a connu la présence des artistes et comédiens du pays et les experts du domaine de la propriété intellectuelle venus des pays de la sous-région tel que le Sénégal, le Burkina et autres,
prendra fin demain mercredi, 25 septembre 2019.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com