Alors que les travaux de terrain effectuée par la commission de recensement dirigé par Dr Alpha Amadou Bano Barry a déjà pris fin. À partir de ce jeudi 03 octobre, les structures à savoir le ministère de l’enseignement supérieur, le SLECG, le MENA et l’enseignement technique, à travers les 6 représentants que chacune va fournir, vont participer aux travaux d’assainissement afin de donner les résultats finaux.
À propos, les Secrétaire généraux des deux SLECG, version Aboubacar Soumah et celle de Dame Kadiatou Bah que ça n’avait pas été associée lors de l’accord du 10 janvier, portent toujours réserve jusqu’au jour que les résultats finaux seront publiés afin de les accepter ou pas.
Dans les locaux d’Espace tv ce jeudi lors de l’émission des Grandes Gueules, le Président de cette commission de recensement a fait savoir que 50875 fonctionnaires enseignants leur ont été donné par Billy Nankouma Doumbouya, ministre de la fonction publique guinéenne. Qu’âprès les premières études dit-il, 38440 dossiers ont été validé par son équipe.
« Pendant la phase d’assainissement, il y aura une commission technique qui détiendra un ordinateur dans lequel se trouve le fichier. Le SLECG et l’enseignement supérieur va envoyer chacun deux (2) personnes. On regarde fichier par fichier et on commence par ceux qui sont validés. S’il n’y a pas de contestations au niveau de l’une des deux structures, on valide. Ensuite on va voir les dossiers douteux, ceux incomplets, les cas d’abandon, et on vérifie s’il n’y a pas de problème on valide également. Mais le gros du problème, ce sont les cas douteux et d’abandon. Dans ces deux cas, on va regarder parce que l’agent recenseur a écrit quelque chose et la structure à la base a réagi. Alors il sera question de faire cette confrontation avant de valider», a indiqué Dr Bano.
Bien confiant des chiffres avancé par Alpha Amadou Bano Barry, Président de la commission de ce recensement, Aboubacar Soumah, son vice-président et Secrétaire général du SLECG signateur de cet accord, a laissé un doute plané qui, ne sera levé son lui, le jour que prendra fin la phase d’assainissement qui débute dès ce jeudi.
« Nous nous attendons les résultats finaux avant de prendre n’importe quelle décision. Comme il y a des cas douteux, on ne peut pas dire que nous sommes à 100% rassurés, tant que le processus d’assainissement n’a pas pris fin. C’est en fonction de cela que nous allons réagir», a laissé entendre Aboubacar Soumah.
Pour Kadiatou Bah Secrétaire générale de l’autre branche du SLECG, même si sa structure n’a pas signé lors de l’accord du 10 janvier, elle affirme néanmoins être en possession des données reçues de la part de leurs représentants de l’intérieur du pays et à travers les affiches au niveau du ministère concerné. C’est pourquoi dit-elle, que sa structure continue de garder réserve par rapport à cette question réelle sur le nombre d’enseignants évoluant dans les salles de classes.
« En attendant qu’il ait des résultats finaux, nous nous portons réserve à ce travail. Le pourquoi, parce que nous avons constaté que les enseignants qui nous appelaient à tout bout du chemin étaient préoccupés par ce recensement. Alors nous ne pouvons pas dire que le travail n’a pas été bien fait mais, il faut reconnaître que ce travail a été inachevé», a estimé la Secrétaire générale de l’autre SLECG.
Aboubacar Soumah s’est aussi indigner, du fait que les données qui devraient les parvenir dans leur boîte mail à chaque recensement effectué, n’a plus continué dès après l’étape de Conakry. Mais aussi et surtout, le fait que Dr Bano a présenté ces résultats d’abord au Président de la République et au premier ministre, sans se référer à la commission de recensement.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com