A peine ouverts les portes au compte de la rentrée scolaire 2019-2020, les établissements publics et privés se sont heurtés dès le lundi 14 octobre 2019, à une manifestation projetée par le Front National pour la Défense de la Constitution FNDC. À la différence de certains lycées de la capitale, celui de Kountia, situé dans la préfecture de Coyah, a affiché une bonne image en termes de représentativité des élèves, dès le deuxième jour de la manifestation.
Dans un entretien accordé ce jeudi 17 octobre à la rédaction de maguineeinfos.com, le premier responsable du lycée-collège Kountia, précisément situé à Lansanaya barrage dans la préfecture de Coyah, a reconnu cette absence de ses élèves dès lundi, première journée de la série de manifestation du FNDC. Il a affirmé par endroit que dès le deuxième jour, les élèves ont massivement répondu.
« Même si le nombre exact n’était pas là, mais ils ont répondu le mardi, deuxième journée de la manifestation. Depuis hier mercredi jusqu’à ce jour, je peux vous affirmer que les cours ont repris normalement et la course évolue d’autant plus que, ceux qui hésitaient, continuent de venir depuis que l’accalmie est revenue», a laissé entendre le Proviseur.
Après nos constats dans certaines salles de classes, c’est une autre réalité qui s’affiche, celle qui laisse croire que beaucoup de tables bancs restent encore vides. Sur cette question, M. Kouyaté a exhorté aux parents de laisser leurs enfants, tout en les rassurant que leur suivi se fera par tout le personnel enseignant.
« C’est le lieu de le dire que, continuer à les garder à la maison n’est que synonyme d’impact négatif sur les résultats des enfants. Qu’ils reconnaissent que c’est maintenant là qu’il faut préparer l’examen. Nous avons vu comment les 3 mois de l’année dernière ont impacté sur les résultats des enfants aux différents examens. Donc, je demande humblement aux parents de bien vouloir libéré les enfants», a plaidé monsieur Bouna Kouyaté.
Pour le bonheur des fils et filles de cette nation, ce responsable de l’éducation guinéenne, en appelle à la conscience collective en générale, mais particulièrement à celle des membres du FNDC, déclencheurs de cette crise. Il doit (le Front National pour Défense de la Constitution) selon lui, accepter de venir sur la table de négociation car dit-il, ce n’est pas dans la rue qu’on pourra discuter les problèmes de ce pays.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com