Partant de cette crise sociopolitique qui caractérise la Guinée actuelle, L’AAFAG, entendue, l’Association des Anciens Fonctionnaires et Amis de Guéckédou (AAFAG) a, dans une déclaration rendue publique ce mardi, 22 octobre 2019, rappelé que la nécessité du maintien de la paix, de la consolidation de l’Unité Nationale reste de nos jours une préoccupation de tous. 

Tout d’abord, ces anciens responsables de la ville de Guinée, situés à près de 700 km, ont rappelé des événements tragiques  lors de l’attaque de la rébellion de  Guéckédou en 2000 . Témoins privilégiés de ces faits qui meublent l’histoire de cette préfecture d’accueil, ce passage des rebelles ne saurait se confiner selon L’AAFAG, dans un silence coupable. C’est pourquoi, au regard de la dégradation subite du climat sociopolitique actuel avec ces corollaires de morts, de nombreux blessés, des dégâts matériels et d’impacts négatifs sur l’économie et le tissu social, il y a de quoi s’inquiéter selon les membres de l’association.

« La Guinée et les guinéens ne méritent pas un tel traitement surtout en tant que locomotive des indépendances dans la sous-région avec soixante un ans de souveraineté et de plein responsabilité. C’est pourquoi, nous en appelons au sens de la responsabilité, d’esprit patriotique et de discernement de tous les acteurs sociopolitiques et de l’ensemble des citoyens épris de paix pour le renforcement de l’unité nationale, le maintien de la paix et de la cohésion sociale, gage d’un développement socio politique et économique pour un pays comme le nôtre qui a tout pour s’épanouir», laissent entendre les membres de l’association à travers cette déclaration lue par Tamba Fodé Tolno.

Partant de la réflexion d’un penseur, Elhadj Abdoulaye Naïté de la coordination des sages de ladite association, a fait remarquer que

 » Lorsque les hommes, à quelque niveau qu’ils soient, cessent de se soucier de ce qui est lointain, ils auront toujours du chagrin a porté demain ». C’est pourquoi, il rappelle  aux guinéens de se soucier de l’avenir de cette nation bien qu’elle soit bénie.

« Rien ne sert de se donner les coups de points, de se tuer, de s’insulter, de se taper la poitrine car au finish, personne ne quittera ce pays pour un autre. Personne ne le quittera non plus parce qu’on lui a demandé de quitter. Ne prenons pas l’exemple sur des Léonais et Libériens qui, à un moment donné, étaient obligés de quitter leur pays pour venir se confier aux guinéens», craint ce doyen, témoin oculaire de cette rébellion de 2000, jetant un coup d’œil sur la situation actuelle de la Guinée.

À en croire les membres, la situation de la Guinée, bien qu’elle ne soit pas dangereuse jusque-là, mais qu’il y a de quoi s’inquiéter. C’est pourquoi ils pensent que ce pays est très beau pour être détruit, d’où leur sollicitation d’aller à la rencontre des acteurs de vie sociopolitique guinéen notamment le FNDC, ceci pour un dialogue franc et sincère.

Sâa Robert Koundouno pour la maguineeinfos.com