Le directeur général de la police nationale a profité de l’arrestation de certains présumés bandits à Conakry le week-end passé pour situer la responsabilité de tous dans le combat contre l’insécurité sous laquelle les guinéens restent trempés au quotidien. Demandant la contribution des citoyens pour parfaire cette lutte, le général Bafoé engage ses hommes à traquer ces malfaiteurs jusqu’au dernier.

Depuis un moment, on assiste à Conakry et à l’intérieur du pays à des scènes de braquage qui, parfois se soldent par des violences, ou des cas d’assassinats et d’enlèvements. Face à cette situation qui fait davantage la Guinée un pays à risque pour les étrangers, la direction de la police nationale s’est lancée dans une course d’arrestation pour réduire le volume de tueries souvent jugées de cibler.

Devant un monde de journalistes, des promesses en salve tombent pour résoudre cette épineuse question équation. « Il n’y a pas de super policier, il n’y a pas d’académie pour apprendre comment arreter un bandit. Ce sont les renseignements! Si vous ne nous aidez pas à retrouver ces gens là tous les problèmes vous direz que c’est la police. Or, à chaque fois qu’il y a manifestation on dit qu’il y a tel nombre de blessés par balles pourtant aucun agent ne sors armé sur le terrain. Nous-mêmes on se pose la question. Et aujourd’hui voilà des réponses. Donnons nous la main pour extirper ces malfrats de nos habitations pour que les tueries, les attaques à main armée cessent. Je vous promets au nom de la Police Nationale que tous tous ces bandits à main armée qui attaquent les gens paisiblement couchés chez eux à la maison seront arrêtés et ces jours ci >>. Promet le Directeur Général de la Police Nationale. L’inspecteur Général, Ansoumane Bafoé Camara.

Pour rappel, un groupe de bandits vient d’être déféré à la maison d’arrêt de Conakry par le Commissariat Centrale de Dabompa. Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi au niveau de Lansanayah barrage lors d’une patrouille pédestre.

Il faut donc dire que parmi ces présumés bandits qui sont tombés dans les filets de la police, beaucoup sont accusés de viol. Le premier Kerfala Touré se disant chauffeur de taxi moto est accusé de vol, de viol et de tentative de fuite sur une passagère. Le second cas est un gang armé de quatre personnes. Ils sont détenteurs d’armes blanches et d’armes à feu de type calibre 12 et PMAK 47 scie ainsi que de machettes.

Selon le Commissaire Centrale de Dabompa,Moussa Kourouma une perquisition a été effectuée à leur domicile le lendemain de cette arrestations sur instruction du procureur. D’autres matériels de guerre ont été retrouvés à l’intérieur telsque des cagoules, des tenues militaires, le bout de canon du PMAK 47 scie ainsi que des talismans.

Ce groupe accusé de braquage dans plusieurs localités principalement à Kindia dans les quartiers Damakhania, Gomba et à Conakry notamment à Kountia et à la Tanerie,est composé plusieurs prévenus comme Mamadou Lamarana Diallo, Algassimou Diallo, et Aly Sylla reconnaissent les faits qui leurs sont reprochés tout en regrettant leurs actes.

Il faut ajouter que l’un d’entre eux du nom Daouda Diallo est pour l’instant introuvable avec le PMAK 47 scie. Il se fait passer pour un opérateur culturel. A t-on appris de la police.

Mohamed Bah pour maguineeinfos.com